Mis à part quelques éléments dont le porche qui date du XVIème siècle, l’édifice actuel a été reconstruit entre 1899 et 1902.
L’église mérite assurément qu’on s’y attarde un moment car elle renferme une merveille assez étonnante
Je ne parle pas ici de sa chaire du XVIIème bien que remarquable et que l’on doit a deux sculpteurs bretons de Quimper
ni de son orgue splendide qui remonte également au XVIIème.
Restauré en 1857 il a été gravement endommagé en 1944 puis reconstruit dans l’esprit du concepteur initial (le facteur d’orgue Robert Dallam) entre 1983 et 1992.
Non, ce qui fait essentiellement la notoriété de l’église Saint-Pierre de Crozon, c’est son retable en bois polychrome dit “retable des dix mille martyrs” toujours du XVIIème et classé mobilier historique depuis 1906.
On l’aperçoit ici à droite du chœur
Approchons-nous !
Il a été réalisé par des sculpteurs de la région et représente le martyre par crucifixion sur le mont Ararat en Arménie de 10 000 légionnaires chrétiens en l’an 120.
Sur les panneaux de cette œuvre surprenante, on dénombre pas moins de 400 personnages répartis sur 29 tableaux
Ces tableaux retracent l’histoire de ces soldats depuis leur conversion sur un champ de bataille jusqu’à leur exécution.
Sous le retable, l’ancien maître-autel et son tabernacle représente la flagellation et la chute de Jésus quand il porte sa croix
Si vous passez par Crozon…