Critique: The Duke of Burgundy

Par Cinedingue @cinedingue

  • Réalisé par : Peter Strickland
  • Avec : Chiara D’Anna,Sidse Babett Knudsen
  • Durée : 1h44min
  • Pays de production : Grande-Bretagne
  • Année de production :  2014
  • Titre original : The Duke of Burgundy
  • Distributeur : Le Pacte

Jour après jour un couple entretient un rite qui finit toujours par la punition d’Evelyn, mais Cynthia rêve d’une relation plus conventionnelle. L’obsession d’ Evelyn pousse rapidement leur relation au bord de la rupture.

Deux ans après un Berberian Sound Studio fortement empreint de Giallo, l’Anglais Peter Strickland revient avec The Duke of Burgundy, très inspiré de cinéma italien 70’s. Dès le générique très vintage, on sent qu’on est confronté à un vrai film de cinéphile. Sado-masochisme et fétichisme sont alors au programme à travers la relation entre Evelyn et Cynthia, qui ne fonctionne sur la répétition inlassable des mêmes humiliations. Souvent drôle tant les jeux côtoient l’outrance, le film dans son final se montre émouvant tant la relation amoureuse ne se joue que sur une inégalité (le bonheur de l’un fait le malheur de l’autre). La grande qualité du film tient en sa beauté plastique absolument démente que ce soit au niveau de la bande originale qui n’est pas sans rappeler les compositions de Morricone (les moins connues bien sûr) que de la photographie exceptionnelle qui multiplie les plans incroyables!

Un petit chef d’oeuvre!

SORTIE NON DETERMINEE

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