Carnet andalou #5

Publié le 06 décembre 2014 par Mariedmarais

Quatre pages de carnet, quatre jours sur Séville. Il en reste deux et nous avons un peu épuisé les places immenquables sévillanes. Nous reste plus qu'à bouger un peu dans d'autres lieux emblématiques de l'Andalousie. Cependant, notre point de chute reste Séville. Nous nous sommes donc fixés un rayon de deux heures de route maximum. Deux villes se sont naturellement imposées : Cordoue et Cadix.

♪ La belle de Cadix a des yeux de velouuuuur. La belle de Cadix vous invite à l'amouuuuur (...) Chic a chic a chic Aïe Aïe Aïe ! ♫♪ Combien de fois je l'ai entendue cette rengaine... Je ne vous ai pas déjà dit que j'ai été élevé aux chansons de Louis Mariano ? Ma mère est fan. Pour d'autres ça été Johnny. Moi, ce fut Luis. Chacun sa croix ma pauvre Lucette. Bref ! Cadix, donc.

Cadix, c'est un peu pour les sévillans ce que La Baule est aux Nantais. Dès que le soleil pointe deux, trois bouts de rayon le we, hop, en voiture Simone, direction la mer. Autant dire que c'est souvent ! En un petite heure vous y êtes. Enfin ça, c'est quand on ne tourne pas trois plombes pour trouver la sortie... Et je n'étais ni au volant, ni copilote. Je dis ça, je ne dis rien. On s'comprend. Et puis nous n'avons pas trouver un bouchon, ce qui n'est pas forcément le cas en saison vu qu'il n'y a qu'une route pour rentrer sur la baie.

Bon, il ne faut pas se leurrer. A Cadix, il n'y a pas grand chose à faire à part arpenter les ruelles typiques du sud de l'Espagne et flâner le long du remblai. D'ailleurs, sur le chemin se trouvent deux Castillo : celui de San Sebastian et celui de Santa Catalina. Ce dernier est ouvert au public. Aujourd'hui, il abrite des expositions culturelles temporaires. Difficile d'imaginer que cette forteresse aux allures des fortifications Vauban (aurait-il pompé ses plans sur nos voisins ?) a servi pendant plus de deux cent ans de prison militaire et politique. C'est un vrai petit village avec sa chapelle, sa vue sur mer et ses palmiers.

La plage attenante, la plage Caleta, est à moitié mangée par un complexe de thalasso thérapie à eau de mer. Surprenant de trouver ce genre d'établissement le sable. A marée haute, il ne doit pas rester beaucoup de place pour mettre des serviettes autour... Difficile à concevoir pour nous autres français. Surtout qu'elle est la seule sur la vieille ville.

Voilà, voilà. Une glace au yogourt (coupé à l'eau) plus tard, retour sur Séville. C'était sympa ce petit bol d'air marin.