Astérix chez les Belges – René Goscinny et Albert Uderzo

Par Moglug @Moglug

Je ne suis pas une grande adepte de bandes dessinées et Cyve le savait très bien lorsqu’elle m’a proposé de combler la lettre U du Challenge ABC Critiques par un album d’Astérix. Avait-elle seulement conscience de l’occasion qu’elle me donnait de lui rappeler que les Belges n’ont pas le monopole de la bande dessinée ? Cela dit, dans mon univers, Hergé est à peu près la seule référence en la matière…

D’humeur taquine ou enfantine, je m’attèle donc à la lecture de l’album qu’elle me tend non sans une pointe d’ironie : il m’aura fallu aller jusqu’à Bruxelles pour le lui emprunter, aucune bibliothèque lyonnaise ne proposant un exemplaire disponible…

Engoncée dans son grand fauteuil, j’ouvre l’album… Stupeur ! J’apprends avec effarement au côté d’Abraracourcix, que Jules César aurait dit que de tous les peuples de la Gaule, les Belges étaient les plus braves… En quelques minutes à peine, je suis embarquée avec nos quatre compères : Astérix, Obélix, Abraracourcix, sans oublier Idéfix, sur les routes de la Gaule Belgique.

Je ne vais pas vous faire une analyse approfondie du récit et des illustrations, je suis simplement forcée de constater que 20 ans après avoir théoriquement passé l’âge de les lire, Goscinny et Uderzo font toujours leur petit effet, et c’est avec plaisir et humour – attention confidence, je pense que j’ai même dû soulever une fossette par moment – que j’ai pu défier cette peuplade nordique devant un Jules César bien mal placé pour nous départager.

Quant à mon expédition bruxelloise, je suis arrivée armée jusqu’aux dents, et je suis repartie – Saint Nicolas oblige – les valises chargées de cadeaux. De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont bien les plus terribles…