Cambodge : la ville de Battambang

Publié le 28 décembre 2014 par Leblogdelise

Le 5ème jour de notre voyage a été consacré à la ville de Battambang, qui signifie littéralement « bâton perdu ».

Selon la légende, un géant du nom de Ta Dambong Kranhoung lance son baton sur le prince, mais le manque. L’usurpateur s’enfuit et le prince fonde son royaume Battambang Dambang (bâton perdu). La statue de Ta Dambong Kranhoung se trouve au rond point de la nationale 5. Le bâton noir représente le « méchant ».

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Battabang a été fondée en 1795 sous l’occupation Thaï. Les Thaïs se retirent un siècle plus tard, les Cambodgiens repeuplent la ville, essentiellement sur les rives de la rivière Sangker. A l’issue de la seconde guerre mondiale, la ville occupée par les Japonais est cédée aux Thaïs, qui y installent un camp de travail et font construire la nationale 5.

Les Khmers rouges font évacuer la ville en 1975, qui sera prise sous le feu des troupes khmères rouges, vietnamiennes et cambodgiennes.

Battambang est la 2ème ville du Cambodge et le grenier à riz du pays. Nous y avons visité les vieux quartiers coloniaux. (Certaines photos sont prises pour capter des scènes de rue, la mise au point est parfois rapide )

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Le niveau de vie est plus élevé à Battambang, les enfants vont plus souvent à l’école. Il existe une école primaire dans chaque village, mais les enseignants sont très mal payés et l’enseignement, selon notre guide, n’est pas très bon. La majorité des Cambodgiens disposent de connaissance rudimentaires. Toute une génération jusqu’en 1997 n’a connu que la guerre et les balles.

A Battambang se trouve l’école pédagogique régionale pour les enseignants des 1er et 2d degrés.

Au grand marché, nous avons assisté à la collecte effectuée au profit des bonzes. L’école supérieure des bonzes offre un apprentissage général et religieux. Grâce à l’enseignement qui y est dispensé, les jeunes qui fréquentent cette école pour y faire des études peuvent ensuite trouver du travail.

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Différents poissons séchés sont présentés.

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Sur le marché, nous avons fait quelques emplettes, dont des kramas, le foulard « national » utilisé de diverses manières : écharpe, couvre-chef, ceinture, hamac, porte-bébé, serviette de toilette…
Nous avons ensuite visité une très jolie pagode.

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Nous nous sommes ensuite rendus dans une maison ancienne. Une femme de 74 ans, ancienne institutrice,
dont la famille a été tuée par les Khmers rouges qui s’en prenaient notamment aux intellectuels, nous reçoit dans sa maison. La famille disposait de revenus importants, la maison est grande avec bon nombre de pièces. La cuisine ne possède pas de cheminée, les serviteurs qui préparaient le repas se trouvaient sous un toit en tôle. Pour éteindre le feu dans cet environnement en bois, on utilisait un grand chaudron dans lequel se déverse l’eau de pluie.

Les photos qui suivent ne sont pas d’une grande qualité, l’appareil n’étant pas réglé correctement !!

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Puis nous avons fait le tour d’une école d’arts permettant aux enfants cambodgiens d’évacuer les conséquences de la guerre civile. Sur le campus sont accueillis 900 jeunes, de la maternelle à l’âge adulte, ce qui conduit les jeunes de ce quartier de Battabang à une meilleure insertion sociale .

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Pour terminer cette journée chargée nous avons fait une balade sur des trains de bambous. Ces trains étaient utilisés autrefois pour le transport de marchandises en remplacement d’un chemin de fer construit par les Français en 1935 et fermé depuis 10 ans. Ils constituent maintenant une attraction pour touristes !

Au croisement de deux trains, les passagers de l’un d’entre eux descendent !

Nous roulons au milieu de la végétation, bananiers, rizières, palmiers à sucre… Au terminus, des magasins de souvenirs nous attendent !

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Ecrit par Lise - Site