Il paraîtrait...

Publié le 06 janvier 2015 par Ericguillotte
mardi 6 janvier 2015

- que 2015 commence sur les chapeaux de roue au rythme d’un jour toutes les 24 heures, ça file, ça file, ça file. Et tout change ! Une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Voyez donc : un ministre turc, Mehmet Müessinoglu, citons-le pour le huer en temps voulu, estime que la maternité est la meilleure des carrières possibles pour une femme ; ailleurs, mais pas si loin que ça, une compagnie aérienne saoudienne veut séparer hommes et femmes à bord de ses vols depuis que plusieurs passagers se seraient plaints de voir leur femme ou leur sœur assises à côté d'hommes étrangers. En 2014, toutes les femmes du monde étaient vénérées, adulées, choyées, les chouchoutes, bichonnées, les bichettes. Et là, en 2015, il semblerait que ce ne soit plus le cas. Quelle surprise, alors ! Doit-on vraiment nous débarrasser des habitudes passées au risque de nous ébranler l’équilibre de notre balance stabilisatrice interne ?
- que 2015 a démarré en trombe, avec notamment une rentrée scolaire le premier jour du mois. Enfin, presque. Le 2, il me semble. Ou le 3, peut-être. Ah non, le 4. Ah bah non, puisque c’était un dimanche. Non, non, la rentrée a eu lieu le 5. Mais elle eut pu se produire plus tard. A cause du passage d’une comète si énorme qu’elle aurait modifié l’axe de la Terre, la forme de la Lune, la couleur du soleil et nos jours ? Non. Mais certains spécialistes, des chronobiologistes, proposeraient d'accorder trois semaines de congés pour se remettre des fêtes, jugées peu reposantes pour les enfants, à cause des fêtes, justement, de Père Noël qui passe parfois à des heures indues, des allers retours chez les papys, les mamies, les papas, les mamans, le copain de maman, la nouvelle femme de papa, la nouvelle compagne de l’ancien compagnon de l’ex de papa. Oui, mais alors, on enlève une semaine en août ou en juillet ? Doit-on vraiment nous débarrasser des habitudes passées au risque de nous ébranler l’équilibre de notre balance stabilisatrice interne ?
- qu’une légalisation du cannabis, dans le cadre d'un monopole public, pourrait rapporter 1,8 milliards d'euros à l'Etat, selon une étude réalisée par le groupe Terra Nova. Ajoutons-y les conclusions lapidaires de trois économistes : la politique menée actuellement en France en matière de lutte contre le cannabis est un échec. Y aurait-il plus de fumeurs, et plus d’échecs scolaires, d’accidents de la route, de déprimes, si on légalisait ? Y aurait-il plus de fumeurs, et plus de gens zen, de guitaristes, de peintres inspirés ou de rires dans les airs, si on légalisait ? Faut-il attendre 10 ou 15 ans pour examiner la situation de la société en Uruguay et dans l'état du Colorado, aux Etats-Unis, qui ont légalisé le cannabis à usage récréatif, pour voir si ça fonctionne ou si les endroits sont devenus des aires bizarres aux goûts étranges ? Ou faut-il, ce que certains de nos politiques font très bien, ne rien faire ? Doit-on vraiment nous débarrasser des habitudes passées au risque de nous ébranler l’équilibre de notre balance stabilisatrice interne ?