Une année ciné qui commence sous le signe du polar..

Par Filou49 @blog_bazart
07 janvier 2015

 Ce n'est pas parce que j'ai dit déjà plusieurs fois depuis le début de cette année que j'allais moins aller au cinéma en 2015 que je vais m'affranchir de mon exercice hebdomadaire du choix des 3 films, bien au contraire, le cinéma continue plus que jamais à me faire envie..  Et On commence donc comme chaque année à vous sélectionner 3 films par semaine, et petit point commun entre les films de la semaine, un même fil conducteur, une enquête policière, soit une disparition, soit un enlèvement soit des meurtres en série, mais si les deux premiers traitent cette intrigue policière de façon  très sérieuse, le dernier le fait façon comique, ce qui est étonnant vu que le réalisateur en question n'en a jamais.

 1. Captives

Le pitch  :

Huit ans après la disparition de Cassandra, quelques indices troublants semblent indiquer qu'elle est toujours vivante. La police, ses parents et Cassandra elle-même, vont essayer d'élucider le mystère de sa disparition.

Pourquoi je veux y aller :

- parce qu'on espère le retour en force du grand Atom Egoyan, réalisateurs de plusieurs grands films il y a maintenant 20 ans, de De Beaux lendemains ou du Voyage de Felicia, et cela pourrait être le cas avec ce Captives, présenté en sélection officielle à Cannes;

- Parce qu'un thriller d'Egoyan tourné dans les paysages enneigés de l'Ontario est forcément garant de réels moments de grâce et de tension.

-   car ce film a justement plutot bien plu sur la croisette, perçu sur un sujet proche de Prisoners, comme une des plus intéressantes propositions de thriller actuelles.

CAPTIVES (Bande-annonce)

player" width="480" height="270">

2. L'affaire SK1

 Le pitch :

Paris, 1991. L’histoire vraie de Franck Magne, un jeune inspecteur qui fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Son premier dossier porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son enquête l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble.

Il est vite confronté à la réalité du travail d’enquêteur : le manque de moyens, la bureaucratie… Pendant 8 ans, obsédé par cette enquête, il traquera ce tueur en série auquel personne ne croit.

Au fil d’une décennie, les victimes se multiplient. Les pistes se brouillent. Les meurtres sauvages se rapprochent. Franck Magne traque le monstre qui se dessine, pour le stopper.

Pourquoi je veux y aller :

- parce que le film traite d'un fait divers« l’affaire Guy Georges, le tueur de l’est parisien ». qui m'a énormément marqué dans ma jeunesse, ne serait ce que par je connaissais ( de loin mais quand même) une des  sept victimes.

- parce que pour son premier long métrage, le réalisateur Frédéric Tellier reprend cette affaire à travers la traque qu'a menée pendant dix ans, Franck Magne, incarné par un Raphaël Personnaz enfin éloigné de ses rôles de gentil garçon.

- parce que sans esbrouffe ni effets tape à l'oeil, le film joue la carte de la reconstitution  réaliste qui suit l'enquête de façon précise et minitieuse,

 

3 La rançon de la gloire

 

 Le pitch:

Vevey, une petite ville au bord du lac Léman, 1977. Tout juste sorti de prison, Eddy est accueilli par son ami Osman. Ils ont tous deux convenu d’un marché. Osman héberge Eddy, en échange de quoi celui-ci s’occupe de sa fille de sept ans, Samira, le temps que sa femme Noor subisse des examens à l’hôpital.

Pourquoi je veux y aller :

- pour voir le grand cinéaste français Xavier Beauvois changer de registre et s’essayer pour la toute première fois de sa carrière à la comédie, en mettant en scène un fait divers  célèbre survenu trois mois après la mort de Charlie Chaplin.

- parce que visiblement Beauvois en profite pour rendre un hommage appuyé au maître du cinéma muet, par des citations nombreuses autant que par le récit des aventures de deux pauvres hères maladroits et attendrissants.

- pour le duo prometteur composé de Roschdy Zem et Benoit Poelvoorde, ce dernier revenu de son intense prestation dans 3 coeurs pour un rôle plus dans le registre le comédie et du pauvre être paumé et veule, qu'il maitrise à merveille.

La rançon de la gloire - Bande-annonce