Critiques Séries : State of Affairs. Saison 1. Episode 7. Bellerophon.

Publié le 07 janvier 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

State of Affairs // Saison 1. Episode 7. Bellerophon.


Parfois voir des films a du bon puisque c’est grâce à Mission Impossible 2 de John Woo, un film assez mauvais dans son ensemble, que j’ai appris ce qu’était le Bellerophon. C’est en fait la créature mythologique qui a battu la Chimère. Le fait que cet épisode s’appelle ainsi est aussi la preuve que la série tente vaincre les démons de chacun en résolvant son histoire. State of Affairs tente donc des choses à nouveau avec cet épisode comme le petit laboratoire que pouvait déjà être le précédent. Je ne suis pas contre ce genre de pratiques surtout que cela semble plutôt bien fonctionner pour la série. Dans ce nouvel épisode, la Présidente Constance Payton va donc avoir l’intégralité de l’histoire au sujet de la mort de son fils Aaron. En tout cas tout ce dont Charlie peut se souvenir. C’est une façon de rapprocher à nouveau les deux femmes et Charlie aurait apprécié pas mal de choses mais bon, elle ne peut pas tout avoir et ce serait peut-être aller un peu trop vite en besogne avant la fin de la saison. Car l’on est arrivé déjà au milieu de la première saison de la série et je pense que l’on n’aura probablement pas de suite. Ce qui n’est pas forcément grave étant donné que je ne me suis pas suffisamment attaché à la série et ses personnages pour en avoir envie d’un peu plus que ces 13 épisodes. La seule chose qui pourrait me manquer c’est Katherine Heigl.

Je me demande d’ailleurs comment cette dernière vivrait le non renouvellement de la série. Déciderait-elle de renoncer à sa carrière télévisuelle et tenter à nouveau le cinéma ou bien simplement tenterait-elle un retour dans Grey’s Anatomy si Shonda Rhimes voulait bien d’elle ? Telle est la question. Mais avant tout, parlons de State of Affairs et de la façon dont la série cherche à évoluer désormais. Car si l’on a une partie de l’histoire, une autre partie reste encore pleine de zones d’ombres et c’est le but de cet épisode : boucher les trous. Bien entendu que tout ne nous est pas révélé dans cet épisode et les choses sont plutôt bien faites malgré tout. Les dialogues ne nous donnent pas l’impression de plonger dans une seconde bas de gamme comme lors des débuts un peu étranges et pas toujours justes de la série. On retrouve alors aussi ce qui peut faire la force d’une série d’espionnage qui s’entrecroise de relations diplomatiques et de politique. Tout cela se mélange afin d’apporter derrière un support suffisamment au drama qui se construit. Car le but est avant tout de gérer les sentiments de chacun et notamment de Charlie et de Payton, les deux femmes étant encore en période en deuil vis-à-vis d’Ain.

Ensuite nous avons l’arrivée de Cress Williams (Hart of Dixie) dans le rôle d’un agent du FBI travaillant au plus près de Lucas. Mais c’est encore une façon de creuser le passé de Charlie et même si le personnage n’apporte pas grand chose au premier abord, rapidement on sent que tout ce qui est là n’est pas anodin. En effet, on sent que le but de State of Affairs est de faire les choses de façon intelligente et différente. Comme quoi, c’est bien la preuve qu’il se passe quelque chose. C’est en tout cas ce que j’ai envie de penser et ce que j’ai pu ressentir. Ensuite, comment Nick et Charlie ont-ils vont pu se retrouver au même moment au même endroit ? Encore une fois la série créé des pièces dans un puzzle bien trop grand pour elle mais ce n’est pas grave car je suis persuadé que comme avec l’épisode précédent et celui-ci, les pièces vont trouver le refuge qui est le leur et c’est tout ce que je peux souhaiter à la série. Maintenant, State of Affairs doit aussi chercher à aller au delà, s’affranchir de ses diverses références. C’est quelque chose qu’elle fait plutôt bien en sortant un peu de Homeland (même si voir Katherine Heigl voilée comme Claire Danes dans le premier épisode de la saison 2 de Homeland est presque étrange).

Note : 6.5/10. En bref, un bon épisode de State of Affairs qui a le mérite de faire avancer les histoires de la saison.