(photo prise lors de mon voyage en Islande. Pour un compte rendu de ce périple, j'ai écrit ici)
Un matin je me suis reveillée et j'eus la sensation de ne plus savoir écrire. Je ne trouvais plus mes mots, ni l'émotion, ni la bonne rythmique. Ca faisait peur. Les phrases ne tenaient plus debout et se brisaient en silence lorsqu'elles arrivaient en bout de course. Une course circulaire qui créait un sentiment ovni. Et comme tout ce qui est étranger peut parfois provoquer l'irrépressible envie de tendre les bras en signe de rejet, les yeux fermés, je me suis dit: je baisse la plume. Je n'ai que trop peu écrit ces derniers mois, pour moi même ou à l'autre. J'ai bien griffonné des cartes postales et des entrées dans un journal papier, mais les mots s'allongeaiant parfois sans grand sens, faisaient du bien tout de même. Je reviens sur la pointe des pieds, dans cette année impaire, où le mot d'ordre est courage. Je sens que je vais en avoir besoin ces prochains mois.
J'ai lu qu'il valait mieux s'en tenir à un mot bien choisi qu'à une longue liste de resolutions intenables. Tenez, je vous recommande l'article: How one word can change your new year. C'est crédible. Pourquoi ne pas se laisser porter par un état d'esprit plutôt que des contraintes.
Je crois au pouvoir des mots. J'avais testé les mots de passe qui ont du sens. Un temps, lorsque j'arrivais au bureau, je tapais Beh@ppy pour débloquer mon ordi. Aujourd'hui, avec d'autres priorités, j'ai un autre mot de passe qui m'encourage à me dépasser. Si ca vous intéresse, un super article ici écrit par mec qui m'a inpirée à faire ca.
A vos p'tits mots!
Et bonne année.