[TEST] Resident Evil HD Remaster (PS4)

Par Evilredfielduniverse

Avant-propos : plus d’info sur le jeu de 1996 dans ma rétrospective Resident Evil.

Je ne pouvais EVIDEMMENT pas passer à côté d’un Resident Evil. Surtout si celui ci est le portage HD du meilleur titre de la saga, communément appelé « rebirth » (nom non officiel issu en partie d’un trailer de l’époque qui mentionnait ce terme). Resident Evil HD Remaster est le portage donc de la version Gamecube sortie en 2002 (porté également sur Wii sans amélioration graphique). Le titre est une refonte du jeu originel sorti en 1996 sur PlayStation. Si vous ne connaissez pas cette version du jeu, ou si vous êtes un néophyte total en ce qui concerne cette franchise, installez vous et laissez vous guider…

Vous allez pénétrer….. dans un monde d’horreur.

Resident Evil se déroule en été 1998, dans une petite ville du Mid-West américain : Raccoon City. Une petite bourgade paisible qui se trouve être le théatre de morts très étranges… des randonneurs auraient été attaqué par des loups, ou des (gros) chiens. Une escouade des S.T.A.R.S. , les forces d’intervention de la police locale, et plus particulièrement l’équipe BRAVO, se rend dans les montagnes Arklay pour enquêter… mais le contact est rompu. L’équipe Alpha est alors envoyée pour voir ce qui se trame… Sur place, l’hélicoptère crashé, sans équipage à bord vous attend, ainsi qu’une meute de chiens apparemment enragés. La seule issue, maintenant que votre pilote a fichu le camp, c’est ce manoir tapis au fond de la forêt…

L’histoire de Resident Evil, aujourd’hui un classique vidéoludique, est très fortement inspiré par le cinéma d’horreur :Hitchcock, Romero, Carpenter… les grands maîtres du genre sont une source inépuisable pour Shinji Mikami, le réalisateur du jeu. Un doux parfum de série Z plane au dessus de RE et cet épisode suit la trame principal du jeu de base en lui ajoutant plus d’épaisseur, notamment avec le personnage de Lisa Trevor, la fille de l’architecte du manoir… 

Au fur et à mesure de votre exploration des lieux, vous tomberez sur bon nombre de documents, journaux, et notes, qui vous donneront des pistes sur ce qui s’est passé dans ce manoir. Car,il faut le dire, arpenter les couloirs de cette gigantesque batisse : ce n’est pas de tout repos.

Des clés, des blasons, des énigmes et des zombies.

Avant de commencer la partie, vous choississez votre personnage : Jill Valentine ou Chris Redfield. Si, à l’origine, Jill était le mode facile et Chris, le mode difficile, ce n’est plus tout à fait le cas ici. Vous pourrez choisir votre mode de difficulté au départ (influant sur votre résistance et sur la quantité d’objets disséminés), et Chris a toujours le désavantage d’avoir que 6 emplacements dans son inventaire (contre 8 pour Jill), et de devoir ouvrir certaines serrures avec des « vieilles clés » (à trouver, donc à mettre dans son inventaire), là où Jill utilise son passe partout (hors inventaire). L’histoire des deux personnages sont similaires mais possèdent leurs lots de différences avec des changements de personnages rencontrés au cours de l’aventure.

Vous allez vous rendre compte que ce manoir est franchement mal famé, avec des zombies un peu partout, qui, petite particularité, reviendront à la vie (beaucoup plus rapide et agressif) si vous ne les brûlez pas une fois tué. Sans compter les chiens, les araignées géantes, les Hunters… un joli bestiaire ! Pour vous soignez, les sprays et herbes (vertes, rouges et bleues) vous permettront de vous refaire une santé.

Le système d’inventaire vous laissera 6 ou 8 emplacements disponibles et heureusement, des coffres sont repartis dans le jeu pour vous permettre de vous délester d’objets inutiles. Chaque coffre communique avec les autres, ce qui est pratique, et évite les nombreux aller-retours. 

En parlant d’aller-retour : les énigmes du jeu sont toutes relativement simples. Une clé à trouver, des puzzles simples à résoudre… De quoi vous faire chercher dans le manoir telle ou telle objet pour vous progresser. Surtout que ce remake se voit totalement remanié : de nouvelles pièces, des énigmes repensées… vous connaissez le jeu de 1996 ? Celui là vous perdra totalement.

Chose importante : nous sommes dans un survival-horror, alors pensez à économiser vos munitions, car si vous trouverez plusieurs armes dans le manoir et alentours, vous n’aurez pas autant de munitions que vous le souhaiteriez.

Pour les petits nouveaux qui ne connaissent Resident Evil que par l’épisode 5 ou 6, attention : ici, les sauvegardes sont manuelles et requièrent des rubans encreurs. Tel les munitions, ils ne sont pas illimités. Pensez-y avant de foncez tête baissée ^^

Une refonte graphique de génie.

REHDR utilise les mêmes décors que la version de 2002, et le résultat est plus que probant. Le jeu a toujours été magnifique, c’est encore plus le cas aujourd’hui ! La direction artistique est magnifiée et reste aujourd’hui un exemple à suivre. Alors, on notera que certains plans sont moins beaux que d’autres (je rappelle que les décors sont précalculés en 2D, et donc, leurs conversions passe d’un 480P à un 1080P, ce qui peut paraître un peu baveux par endroit), mais les modèles 3D des personnages ont entièrement été améliorés, que ce soit au niveau des textures ou des animations (les plus observateurs noteront l’inertie des boobs de Jill ^^). La réalisation fait honneur au jeu de base et on se surprend encore à découvrir les détails de chaque pièces.

Le format d’image (4/3 ou 16/9) peut être changé à tout moment. Le 4/3 est le plein format de base, tandis que le 16/9 opère un zoom dans l’image,ce qui force un mini travelling sur certains plans qui perdent un peu de lisibilité.

Un gameplay à l’ancienne et un gameplay « moderne ».

Qui connait Resident Evil, connait son gameplay un peu lourd. Les puristes le préfèreront, tandis que les néophytes pourront opter pour le gameplay « moderne » qui permet de diriger les personnages en fonction de la caméra et plus en fonction de l’axe de vision du perso. Cela permet d’éviter bien plus facilement les ennemis et d’assouplir les déplacements, bien que parfois, en se trouve embêté avec les axes de caméra très différents. Un coup de main à prendre. En « moderne », la croix directionnelle permet néanmoins de jouer à l’ancienne.

Chiche en bonus ?

Avec 3 fins par personnages pour un total de 6, des modes supplémentaires si vous finissez le jeu en moins de 5h et 3h, des armes bonus, des costumes… tout cela était inclu dans le jeu de 2002. Les modèles 3D de Chris et Jill dans Resident Evil 5 sont mêmes inclus de base. J’aurai aimé que Capcom implémente plus de bonus lié au jeu en lui même tels que d’un making of par exemple. On se consolera avec le Wesker’s Report, qui résume efficacement le déroulement de l’histoire de Resident Evil, jusqu’à Code Veronica. 

J’AIME
  • Un chef d’oeuvre du survival horror
  • L’exemple même du remake totalement réussi
  • L’ambiance et la direction artistique
  • La bande son !
J’AIME MOINS…
  • Quelques plans un peu moins jolis (cinématiques upscalées par ex…)
  • Rien de totalement inédit

Note : tous les screenshots de cette page sont issus de ma PS4.

[TEST] Resident Evil HD Remaster (PS4) Avant-propos : plus d’info sur le jeu de 1996 dans ma rétrospective Resident Evil. Je ne pouvais EVIDEMMENT pas passer à côté d’un Resident Evil. Surtout si celui ci est le portage HD du meilleur titre de la saga, communément appelé « rebirth » (nom non officiel issu en partie d’un trailer de l’époque qui mentionnait ce ...

Vue d'ensemble des tests

GRAPHISMES
BANDE SON
GAMEPLAY
DURÉE DE VIE
85

MASTERPIECE !

Résumé : Un classique à faire O-BLI-GA-TOIRE-MENT une fois dans sa vie. Cette version HD est une aubaine pour ceux qui n'ont pas joué à la version GameCube et replongera les vétérans dans le jeu qui n'a pas perdu un iota de sa beauté et de son aura.