JSK : Enième démission de Hannachi

Publié le 01 février 2015 par Observ

La JSK n’a plus de président ? On risque de ne pas croire cette information, surtout que Hannachi n’est pas à sa première escapade. Hier, il a annoncé qu’il était démissionnaire !

Le président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, a tenté encore une fois, hier, d’assister au match qui a opposé son équipe à l’USM Sidi Bel Abbès. Cependant, le boss du club kabyle s’est vu interdire, à nouveau, l’accès au stade du 20-Août par le commissaire au match.
Une interdiction pourtant logique et qui ne souffre d’aucune irrégularité, sachant que le président de la JSK se trouve toujours sous le coup d’une suspension de six mois. Mais cette application des règlements de la part du délégué était loin d’être du goût du chairman des Canaris qui s’en est pris aux responsables du football national, tout en ayant annoncé sa démission par la suite. «Je suis le doyen des présidents des clubs algériens et on m’a interdit l’accès à la tribune officielle. Je l’ai déjà dit et je le redis aujourd’hui haut et fort, la JSK est victime de la hogra. On veut à tout prix nous casser. Certaines personnes ne cessent de s’acharner contre nous. Elles font tout pour détruire la JSK. Il vaut mieux que je quitte le football. J’ai compris qu’avec mon départ, ils vont certainement laisser le club tranquille. C’est impossible de continuer dans ces conditions. La JSK souffre d’injustice. Le football algérien est dans une situation catastrophique et c’est pour toutes ces raisons que j’ai pris la décision de démissionner de mon poste. C’est le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui en est à l’origine. Personne ne peut intervenir pour nous aider. Le «dictateur» fait ce qu’il veut. Cela dit, je lance un appel aux hauts responsables de l’Etat pour intervenir. Ce que vit la JSK n’est pas normal, l’enquête n’est pas terminée, alors que le club a été lourdement sanctionné à l’échelle locale. Toutes les portes sont fermées devant et chez nous, on ne trouve personne avec qui dialoguer encore moins pour essayer de trouver des solutions, contrairement au TAS international qui s’est montré compréhensif à notre situation. Il nous a reçus et écoutés. Ce qui n’est pas malheureusement le cas chez nous», a déclaré, entre autre, le président du club kabyle qui s’est violemment accroché avec le délégué du match après un échange d’hostilités entre les deux hommes. Après cet accrochage, Hannachi a rallié directement la ville de Tizi Ouzou.
Infosoir