Critique Ciné : Home Sweet Hell, prête à tout

Publié le 04 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Home Sweet Hell // De Anthony Burns. Avec Katherine Heigl, Patrick Wilson et Jordana Brewster.


Katherine Heigl dans le rôle d’une femme complètement cinglée, prête à tuer pour garder son mari dans les rangs ? C’est une excellente idée. Cela change des rôles de femme amoureuse qu’elle avait pour habitude de jouer dans tout un tas de comédies romantiques ou familiales. Home Sweet Hell c’est un Direct to DVD tout ce qu’il y a de plus classique, pas très recherché et prévisible à souhait et pourtant c’est amusant et l’on ne s’ennuie jamais. L’avantage au delà du fait que l’histoire est divertissante, c’est le casting qui est très réussi. Associer Katherine Heigl avec Patrick Wilson (Insidious) était une excellente idée mais le film gagne des points également dans les seconds rôles entre Jordana Brewter (Dallas 2012), Jim Belushi (According to Jim) ou encore Chi McBride (Hawaii Five 0). Mis en scène par Anthony Burns (Skateland, et ancien producteur exécutif de Hidden Palms), Home Sweet Hell est un divertissement efficace comme on ne les présente plus. Le seul truc que l’on puisse regretter c’est que tout se termine de cette façon car je dois avouer que je n’aurais probablement pas craché sur une petite demi-heure supplémentaire. Je n’ai pas vu le temps passé et l’angle léger et comique à la fois permet justement d’apprécier un peu plus l’univers de ce film.

Don Champage est un homme d'affaires à succès, à qui rien ne semble manquer, y compris une épouse obsessionnelle, décidée à contrôler sa vie.

Sur un scénario de Carlo Allen (Drôle de Vie), Ted Elrick (Fais moi peur !) et Tom Lavagnino (Ibanker), on ne peut pas dire que cela soit les gens les plus connus et pourtant ils vont nous offrir une histoire menée aux petits oignons avec laquelle on prend forcément beaucoup de plaisir. Je dirais même que derrière ses imperfections, le film n’en devient que plus délicieux. Ce qui tient en grande partie cette histoire c’est bien évidemment le duo formé par Katherine Heigl et Patrick Wilson. Ces deux là étaient fait pour se rencontrer au cinéma et c’est maintenant chose faite. Leur petite production manque parfois d’originalité mais elle ne manque pas de fun et parvient donc jusqu’à bout à délivrer quelque chose qui reste assez simple mais cohérent. C’est important que de rester cohérent et de conclure les choses dans le bon sens. C’est ce que ce film va parvenir à faire de façon assez efficace, surtout que même l’issue du film apporte une vraie fin. Il n’y a pas de suite à attendre comme j’aurais pu le penser au premier abord quand je voyais le temps défilé plus vite que son ombre et que l’on n’avait pas encore conclu toutes les intrigues lancées par Home Sweet Hell.

Côté mise en scène, Anthony Burns ne fait pas quelque chose d’épatant mais l’on ne demandait pas au metteur en scène de faire quelque chose d’exceptionnel. Au contraire, le but de Home Sweet Hell est clairement de passer un bon moment, de prendre du recul sur tout ce qui fait un excellent film, afin de faire quelque chose de beaucoup plus simple et surtout divertissant. Si vous avez besoin de regarder un film un dimanche après-midi, je pense que Home Sweet Hell est une excellente idée. Surtout que cela fait plaisir de voir un scénario avec tous les poncifs du genre mais sans jamais tomber dans le trop plein. Le tout fonctionne suffisamment bien dans ce sens là et du coup, on finit même par en redemander. J’ai envie de voir des Direct to DVD de ce genre là plus souvent. Je sais que j’ai tendance à en regarder énormément des Direct to DVD mais Home Sweet Hell fait partie des pépites que j’y découvre. Ce n’est pas un film qui est fait par prétention, et Katherine Heigl n’est pas là pour en faire des caisses. Au contraire, on voit qu’elle s’amuse et qu’il n’y a aucun poids sur les épaules des divers personnages.

Note : 6.5/10. En bref, divertissant et efficace au milieu de poncifs du genre ne gênant pas le plaisir coupable.

Date de sortie : Directement en DVD