Questions pour le ministre des Finances et Loto-Québec

Publié le 05 février 2015 par Raymond Viger

C’est pourquoi un bon entrepreneur investit quand un nouveau produit fait ses preuves et qu’il est sur une bonne lancée.

Ensuite quand il a atteint sa maturité, on ne fait que l’entretenir et empocher des profits avec des investissements modestes sur ce produit.

Finalement, c’est la période de déclin du produit. On coupe les dépenses, on empoche ce que l’on peut et on prépare la mise au rancart du produit.

Depuis 2009, les profits de Loto-Québec fondent comme neige au soleil. Moins de joueurs, moins de gros joueurs… Plus de dépenses et moins de revenus.

Au lieu de faire comme dans l’entreprise privée et arrêter les investissements, Loto-Québec a investi 305 millions sur le Casino de Montréal et vise maintenant le marché des jeunes.

En visant un tel marché, est-ce que Loto-Québec répond à une commande de gérer le jeu au Québec ou de développer le jeu? Deux mandats très différents.

Je suis entièrement d’accord avec le premier qui est la gestion du jeu. Totalement contre le développement de celui-ci. Pas nécessaire de créer le besoin.

Peut-être qu’avec la baisse des profits, il faudrait envisager de couper les gros salaires des équipes de marketing de Loto-Québec. De haut salariés qui se battent pour justifier leurs salaires et la continuité de leur emploi.

Il y a quatre ans, nous avions déjà questionné cette stratégie de Loto-Québec de viser les jeunes dans leur plan de développement.

Illustrations en prévention du jeu compulsif.

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