La nuit, quand je ne dors pas …

Publié le 09 février 2015 par Eclectikgirl

… je tourne et je me retourne dans le lit, je n’entend que ces satanés sifflements acouphènique …
je reste un bon moment à me torturer l’esprit avant de … rendre les armes.
Me lever et …

Un papier, un crayon, faire la liste de mes contrariétés.
Énumérer ce qui me tourmente,
voire établir un planning, un plan d’action (ouaip, carrément)

 Errer dans l’appartement,
baignée dans la lueur discrète des lampadaires qui filtre à travers les volets.
Apprécier le silence.

  Prendre place sur la méridienne du canapé,
laisser mon regard se perdre sur les ouvrages de la bibliothèque. Mettre cinq minutes à choisir …
Tendre le bras pour saisir LE livre qui sauvera ma nuit.

 Si je suis courageuse, et motivée, allumer le PC portable et m’atteler à la correction de mes textes. Bon, là, j’ai terminé. Il me reste encore à les agencer savamment pour que le recueil ne soit pas juste un bric à brac sans queue ni tête.
Mais je redoute tellement de ne pas y arriver, de buter dessus, de m’agacer, de m’arracher les cheveux … que je ne m’y attèle pas. Pas pour le moment. On verra ça en juin … résolution pour 2015.

  En tailleur sur le canapé, je tente une petite méditation.
Respiration, faire le vide.
Je ne tiens pas plus de 5 minutes, sauf si j’y ajoute une séance de visualisation. Là, je peux m’évader quinze minutes. Et ça s’est encore amélioré depuis que j’écoute un CD sur la méditation en pleine conscience.

Une fois que j’ai suffisamment occupé mon esprit, que je suis suffisamment apaisée (et fatiguée), je me recouche.

Toutefois, une fois sur quatre, ça ne suffit pas, alors j’ouvre le tiroir de ma table de chevet et je prend un somnifère léger. Certains diront que j’aurais dû prendre le cachet dès le début de l’insomnie, mais,

– je ne veux pas que ça devienne un automatisme.
– ce serait dommage de me priver d’une telle parenthèse productive / méditative.

Et toi, la nuit … ?

Anya