La gazette de Ban Pangkhan (28). Du 1/12/2014 au 15/2/2015.

Publié le 14 février 2015 par Jeffdepangkhan @jeffdepangkhan

La dernière gazette de Ban Pangkhan annonçait dans sa conclusion l'arrivée de la saison froide... Une sorte d'hiver à la mode Isan, parce qu'il ne faut pas exagérer, les hivers par chez nous sont toujours doux ! Certes, on s'habitue au chaud et les premiers frimas vous laissent transit, lors des petits matins où le thermomètre affiche un 15°C au pire un 12°C... Les journées restent chaudes et à l'heure où j'écris ces quelques lignes, il fait déjà un bon 30°C à Ban Pangkhan... Donc, ne nous plaignons pas ! Il manquerait plus que ça ! Cependant en cette saison fraîche, le vent est souvent assez puissant et souffle régulièrement nord/nord-est, ce qui nous donnent un ressenti plus froid. Cela oblige à se parer de bonnets et de petites laines (pour certains). Cette na nao (saison froide) est aussi le temps du kai yagn (poulet grillé au barbecue) ! Si si, je ne plaisante pas, le long des routes de l'Isan, les stands de Somtam et salades tels le yam wounsén et autres s'équipent alors de barbecues où des poulets (morts bien évidemment, on n'est pas des sauvages) qui auront été préalablement massés d'épices seront grillés en mode crapaud coincés entre une tige fendue en deux faite de bambou. Ils seront alors exposés à la vindicte du trafic automobile incessant et s'offriront au thaï qui est en recherche perpétuel de quelque chose à manger ! Les fumées dégageant cette vague odeur d'eucalyptus (le charbon de bois est la plupart du temps fait de cette essence d'arbre), flotteront dans l'air toute la journée.

Au dessus, des poulets, puis des fumées et enfin de la cime des grands arbres, un ciel limpide s'offre à nous. Des nuages ? Pendant deux mois et demi, ils se font tellement rares que l'on oublierait presque ce que peut être un cumulus, un cirrus voire un nimbus, par Toutatis !


Le ciel sera par contre constellé de wao...Eh oui ! La saison froide, la saison du vent est aussi la saison du cerf-volant, une passion thaïlandaise ! Cerf-volant mâle ou femelle, ils s’ébattront, se combattront quelques fois dans le ciel d'Isan ! Mais ce qui est le plus significatif avec ces bêtes volantes, c'est la nuit que cela se passe ! Les mâles qui resteront au ciel durant la nuit auront été équipés d'une bande plus ou moins prédécoupée (la plupart du temps, une bande de plastique) afin que l'animal chante ! En ville, le bruit vous empêchera de l'entendre jouer sa complainte ! À Ban Pangkhan, dès le dernier chant du coq, à l'heure où poules et villageois se terrent au chaud sous la couette, il chantera.

La mélodie ressemble étrangement alors à cette musique que François Truffaut joue aux extra-terrestres dans le film de Spielberg « Rencontre du troisième type » !

Est-ce gênant ? Pour certains peut-être mais cet air lancinant berce mes nuits d'hiver depuis longtemps et lorsque l'on ne l'entend plus, on dirait bien que la saison chaude s'annonce ! D'ailleurs, depuis quelques jours, les wao se sont tus ! Les premiers orages vont venir s'inviter au festin de la saison chaude qui pointe son nez !

Un petit bonus sur les cerfs-volants ?


Et pendant ce temps là, que s'est-il passé en Thaïlande ? À Bangkok ? Un petit état des lieux de l'actualité de notre « Guénéral Sourire » s'impose avant de parler de choses sérieuses, c'est-à-dire, de là où se passe « la vraie vie », à Ban Pangkhan ! (réflexion tout à fait subjective !)

Lors des rencontres sportives entre l'université Thammasat et Chulalongkorn début février 2015 !
Le "Guénéral" avait autorisé le défilé des chars se moquant des politiques, une tradition de ces rencontres sportives !

Dans la limite de la correction avait-t-il alors dit, peut-être n'avait-il pas prévu ces slogans durant la manifestation !

Ils ont tout de même osé :

Il est écrit grâce aux flags : "la justice est le pouvoir; le pouvoir n'est pas justice". Phrase célèbre de Puey Ungpakorn, ancien recteur de l'université Thammasat, doyen de la faculté des sciences, membre du thai free movement durant la seconde guerre mondiale, après le massacre des étudiants par l'armée en 1976, il s'exilera alors à Londres et y mourra en 1999


Notre « Guénéral » va bien ! Il ne sourit toujours pas et n'a toujours pas lever la loi martiale. Aurait-il peur d'une révolte quelconque ? Pourtant, le parlement (élu par nomination, heu qu'est-ce que cela veut dire?) a décidé de priver l'ancienne premier ministre Yingluck petite sœur de Taksin de leur nom de famille Shinawatra de pouvoir se représenter à une élection pendant cinq ans ! La junte, parce qu'il faut appeler les choses par leur nom, non ?, lui a aussi refuser de quitter le territoire thaïlandais. Un procès en attente pour une accusation de corruption active où elle risque dix ans de prison, lui aurait peut-être donné l'idée de faire comme son frère de rester en exil !? Puisque l'on est dans la série de la « réconciliation national » (je rappelle que le coup d'état a été proféré par le NCPO (National Concil for Peace and Order) afin de renouer les liens entre les thaïs (rouges & jaunes))

Cela sera sûrement compliqué... 

Le leader des rouges, Jutaporn Prompan, non content de lui avoir clouer le bec (aux autres politiciens aussi d'ailleurs, il leur a été demandé de ne pas crier haut et fort leur désaccord avec « notre Guénéral », pour faire bref de la fermer), vient d'écoper de deux ans de prisons pour avoir diffamer à l'époque, en 2009, le premier ministre, Abhisit Vejjajiva alors du parti démocrate. Je doute fort que cela engendre une quelconque réconciliation quelconques !
J'en aurais terminé avec ce petit état des lieux de la politique au pays du « Guénéral qui ne sourit pas » !
Et le peuple (et le peuple tout court) de Ban Pangkhan, qu'en pense-t-il ? C'est assez difficile à dire, on dirait que cet une sorte de chape de plomb qui s'est refermer sur chacun, très peu donne leur avis, comme un drôle de retour en arrière lorsque l'on devait se la fermer coûte que coûte...la réconciliation passe-t-elle par le fait que certains doivent courber l'échine ? La situation financière de chacun (notamment l'endettement de tous, les crédits commencent à être difficilement supportables et surtout remboursables) fait que les préoccupations de tous sont ailleurs... Un certain fatalisme s'est emparé de tous...

Nous allons donc nous concentrer désormais sur ce qu'il a bien pu se passer à Ban Pangkhan durant ces 77 derniers jours !
On commencera par se faire plaisir avec cette commande passée sur internet et de la livraison que j'ai pu effectuer à Bangkok auprès de Quintessence Épicerie fine. Un plaisir avant les fêtes à partager entre amis. J'écrivais d'ailleurs ceci sur facebook à ce propos :


« Tous ces canards, ce matin, se sont transformés en une obsession latente au sein de mon estomac ! Des envies de canard laqué voire avec une sauce vin rouge (d'ailleurs, je me pose la question si, sur Sukhumvit Soi 15 à BKK, le resto qui faisait le coin existe toujours ? Le canard que l'on y mangeait dans tous ses états était délicieux !) ...
Du coup, des envies de meurtres de canard me sont venus, même un "lap pet" local "made frangin de ma femme" aurait fait l'affaire mais pas un canard en vue, ni à la ferme, ni dans les rues de Pangkhan !

Alors comme, il ne faut jamais désespérer, les premiers radis de mon jardin sont sortis de terre... J'ai fait du pain frais aux aurores après avoir passer une commande de fromage et charcuteries à "Quintessence, épicerie fine" (la première pour un test) Résultat impeccable !
Voir l'article que j'écrivais sur ce nouveau service : L'article sur Quintessence, épicerie fine. Commande lundi, paiement banque à banque mardi, départ de la marchandise mercredi soir et jeudi, aujourd'hui, à 12h15, devant ma porte, ici, à Ban Pangkhan, c'est arrivé comme prévu, je rêve...
Pas un pet de jeu ! Tous ces délices étaient bien alignés en bon ordre dans leur boite isotherme dégageant cette odeur implacable du fromage qui fleure bon ! Même le chèvre cendré de Selle sur Cher et le Brie de Meaux au lait crû à la coupe n'ont pas bougé d'une patte (ça change des fromages "made in casino" du BIG C !) Je vais donc me passer de canard... Autres surprises : Les autres légumes vont bientôt se joindre aux radis : Tomates cœur de bœuf, aubergines, le persil plat géant italien est en bonne voie ! J'ai faim !
" - Tangmoo ! À table !" »


Le 5 décembre, anniversaire du roi, j'avais le droit aussi à ma petite fête des pères, Tangmoo et Tan m'offrant quelques fleurs et me faisant le waï langoureux avec la prosternation associé (l'avais-je mérité ? Sûrement, s'ils l'ont fait!Ah, ah !).


Ce même jour puisqu'il y avait alors un long week-end, la famille de Bangkok (Keaw, Na et les enfants) débarquait, une première pour les enfants de la ville qui passeront leur temps chez le voisin avec poules, canards et chats comme la famille Hichem qui le 18 du même mois viendra aussi avec ses trois garçons qui découvrant la cambrousse se sont sentis alors des âmes de paysans !

C'est fou, ce que l'animalerie sauvage et apprivoisée de Pangkhan a comme effet sur des enfants qui vivent dans une métropole, le zoo, il est dans la rue à Pangkhan !

Avec les plus grands, nous allions partager de nombreux repas, Hichem faisant son fameux coucous et moi pour la petite famille de Bangkok, à force de voir mes petits plats sur le net avaient émis le désir d'y goûter ! Je leur ai donc mitonner pizza, pasta, curry indien, salades et plats traditionnels français qu'ils ne connaissent pour les plus courants seulement par l'intermédiaire de chaînes de drôles de bouffes américaines, chinoises ou japonaises qui vous feraient presque oublier ce qu'est le fait de bien manger !


Le 7, nous avons eu aussi la visite du cousin de Fremont (Ca.USA). Oh ! Il n'est pas venu seulement pour nous mais pour tous le villages ! Vénérables d'un temple en Californie, la mallette pleine, il est venu distribuer au Mooban quelques sous pour améliorer routes, réseau d'eau et bien-sur l'aspect ostentatoire des deux temples du village... On oubliera pas qu'il est revenu tout d'abord pour recevoir du « clergé bouddhiste » (cela m'a toujours fait rire, moi qui croyait que le Bouddhisme n'était pas une religion mais une philosophie!) une promotion, son titre étant un nom que je nommerai pas, étant bien incapable de le comprendre. Peut-être que certains sur la photo de droite, arriverez-vous à décrypter son nouveau nom de Vénérable !


Le week-end du 12 nous nous rendions à Udon Thani, « à la ville » comme disait mon grand-père, passer du bon temps avec quelques amis et aussi traîner les  enfants dans, « ce que j'adore, hic ! », les centres commerciaux ! 

Tangmoo pouvait alors augmenter le nombre de ses voitures miniatures de sa collection CARS !


Juste avant les fêtes, le 22 décembre pour être exact, tel un cadeau du père Noël, j'apprenais que mon éditeur se décidait enfin à publier mon roman « Un os dans le riz », il écrivait ceci sur facebook :

« Notre 13e livre : euh... eh bien, vous verrez bien !
A paraître en 2015 :
- un livre sur la Malaisie, dans la même collection que "Les liens qui unissent les Thaïs", "Les dieux qui unissent les Chinois" et "Les Messageries Maritimes à Hong Kong" ;
- Un polar à la sauce thaï-isan ; à mi-chemin quelque part entre "Thaïlande guili-guili", "Bangkok Noir", OSS117", "San Antonio"... "Un os dans le riz"
- "Thai Girl" dAndrew Hicks qui après de (trop) nombreux atermoiements devrait bien finir par paraître.
2 autres romans, l'un hongkongais l'autre 100% thaï sont sur le feu, ça va dépendre de la bonne (ou mauvaise) santé financière de Éditions Gope »


Et puis le 20 du mois dernier après quelques réglages de finitions, Gope lançait une page internet dédié au bouquin... Voir l'article : « "Un os dans le riz". Bientôt, l'édition ! ».
Je publiais aussi un article le 26 décembre marquant le dixième anniversaire de ce triste jour que fut le terrible tsunami de 2004 : « Asie du Sud : Il y a dix ans... Lorsque le bleu de l'océan devint rouge sang ! »
Courant décembre je publiais aussi plusieurs articles dans la rubrique « La gazette du web thaï » :
« La gazette du web en vrac (4) : De Lõi Krathogn au premier frimas. »
« La gazette du web en vrac (5). ฤดูหนาว* ? »
Ces articles étant des florilèges de tout ce que je peux partager sur les réseaux sociaux...
Le dernier de l'année étant pour passer vers l'année 2558 :
« La gazette du web en vrac (6). Bonne année 2015! Sawat di pi maï สวัสดีปีใหม่ 2558 ! ».

Aux portes de Korat (Nakhon Ratchasima), le tourne à gauche vers Khon Kean est plutôt encombré

Photo source fb @Pat Hemasuk


Lors de ce nouvel an, ce fut encore la grosse affluence au village et dans tout l'Isan d'ailleurs... Fêtes en pagaille, mariages à répétition, pendaisons de crémaillère, processions accompagnées des "Band" du village, 10 jours intenses où même une de mes voisines a décidé, elle de partir rejoindre Bouddha (on ne choisit pas toujours son moment ?) ! (On comptera d'ailleurs quatre crémations ces deux mois et demi passés à Ban Pangkhan).

Une idée de ce que peut être une procession à Ban Pangkhan (Ci-dessus, pendant Songkran 2013)

J'aime bien cette photo, en arrière plan, mon ancienne caisse, mon Toyota Tiger qui est propriété désormais du pou yai ban du Moo 15 de Ban Pangkhan et devant, Mac (avec qui je fais le potager) et son fils Pao... Na, sa fille est encore bien accrochée à elle !


Cet afflux de population a comme toujours engendré un nombre incalculable d'accidents de la route, enfin incalculable, pas vraiment, puisque cette hécatombe de fin d'année a permis à la Thaïlande de devenir le deuxième pays au monde, juste derrière La Namibie, où le morts sur la routes sont aux nombres de 44 pour 100 000 habitants. Je vous laisse calculer, sachant que la Thaïlande abrite plus de 68 millions d'âmes ! Effrayant, non ?
D'ailleurs, rien de vraiment étonnant si vous relisez un de mes articles paru en décembre l'année dernière, on peut dire qu'ils y mettent de la bonne volonté :

« Thaïlande : Zéro de conduite ! ».


Nous nous retrouvions donc en 2558 (2015) et le village déserté de ses Bangkokois, la routine reprenait. Ma Dame Oy et son resto de yam wounsén végétant toujours du au climat frisquet du moment. Tan repartait à l'université, à Ubon Ratchathani, un nouvel emploi du temps l'empêchant de revenir désormais tous les week-end ! Elle a d'ailleurs passé son premier module avec succès ce qui lui permettra donc de continuer dans sa branche « Maths/Physique-Chimie » à la quelle, il faut le dire je ne peux plus lui venir en aide pour quoi que ce soit, il n'y a plus grand chose à comprendre dans ces formules martiennes. Je me contente donc de payer les frais de scolarité ce qui à mon sens est déjà pas mal et primordiale, même si l'on est dans le public, cela fait un budget : pour une première année, il faudra compter (pour ceux que cela intéresse), environ 100 000 Baths (2800€) tout compris (inscription-hébergement-transport-bouffe-livre- matériel divers et loisir (ben oui, tout de même !).


Du coup, appliquant la célèbre réplique issue du « Bossu » de Paul Féval : «  Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi », nous sommes donc descendu il y a deux semaines à Ubon Ratchathani visiter Tan... Nous avons même pu dormir dans la chambre de Tan au sein du pensionnat ultra sécurisé de l'Université (avec un vieux grigou comme moi, c'est mieux!). Filles et garçons séparés dans des bâtiments différents, code d'accès pour y rentrer le soir, empreinte digitale à appliquer sinon, on couche dehors. Si vous y rajoutez deux gardiens et gardiennes par blocs et le calme olympien qui y règne le soir et même la journée, on ne pourra pas se défiler afin de bien étudier ! Je vous en dirais un peu plus lors de prochains articles à venir sur cette ambiance et escapade à Ubon !


Tangmoo a lui aussi repris l'école, pour fêter dès le 8 janvier la fêtes des mômes ! Une fête que les plus petits apprécient vraiment, lui, fait parti des grands (enfin presque) et dédaigne (fallait voir l'attitude de caïd de Tangmoo, j'en ris encore) ce genre de fiesta !

S'il y a le jour des gosses, il y a aussi celui des profs... Cette année ce fut le 16 janvier, journée où les profs s'éclatent dans des matchs de foot inter-écoles, tout cela se terminant par un banquet arrosé comme il se doit ! Ce fut d'ailleurs aussi le jour où j'allais faire mon extension de visa, encore, un petit hic, cette année comme l'année dernière, une vague question d'un somme d'argent plancher (400 000 baths pour un visa O married) qui doit se trouver sur votre compte en banque deux mois avant la date de demande d'extension... Je n'avais que 397 000 baths le 16 novembre et donc... pas de dérogation (c'est ballot ?) ! Je repasserai les voir à Amnat Charoen début mars... Pas tous les jours facile l'administration thaïe ! Comme quoi, il n'y a pas qu'en France, n'est-ce pas ? À lire certains sur les réseaux sociaux, ils se reconnaîtront. Mis à part ce contre-temps, une nouvelle vient de tomber, désormais, on pourra faire notre preuve de résidence par internet, document à mettre à jour tous les 90 jours, connu sous le nom du TM47 (cela concerne ceux qui ne trouve pas le temps de se déplacer et bien-sûr ceux qui comme moi sont à Fouillis-les-oies (banlieue très connue de Triffouillis-les-oies), loin d'un bureau d'immigration). Le lien vers l'article qui explique tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la procédure du TM47 par internet sans jamais avoir oser le demander !


La vie de village, c'est aussi des moments très particuliers, comme celui que je décrivais dans cet article de janvier :« Thaïlande intime ! »

Source photo @bernardnarbé


Le mois dernier, je fus aussi dépourvu d'internet pendant les fameux événements de Paris et après avoir ruminé et digéré cette triste information qui m'a mis les larmes aux yeux, j'écrivais cet article : « Charlie et les autres... ».

Une autre gazette du web en vrac, la septième, était publiée afin de remercier tous mes lecteurs pour ces cinq années à lire et animer ce blog : « La gazette du web en vrac (7). Le blog a 5 ans ! ».


Lorsque j'ai été reconnecté, j'ai même cru « un moment d'temps » que mon débit internet avait glissé sur une ligne de YABA mais ce n'était que fausse joie, quelques jours plus tard, mon opérateur TRUE me revendait sa sauce passe partout !
Voyez trois résultats de débit internet en moins de 10 jours :

   Avant   Pendant le speed   Retour à la normale

            

Avant de nous quitter, je n'oublierai pas aussi tous ces bons moments avec mes amis farangs, moments où nous avons partager de nombreux repas, rivalisant de recettes audacieuses ou traditionnelles. Cuisse de grenouilles à la pointe d'ail, gigot au romarin, pièce de bœuf grillé, lasagnes aux épinards, abats crémés flambés au Cognac, Seiche à l'armoricaine, Paris-Brest, tarte Bourdalou et j'en passe... Le jardin du bord de la rivière Chi Long qui passe près de Pangkhan y est pour quelque chose ! Cette année profusion de tomates, persil, aubergines, choux et radis rouge... La rivière est déjà à sec, eh ! deuxième récolte de riz oblige et le potager est remisé jusqu'à l'année prochaine ! Malgré cela, nous avons mené notre pèlerinage annuel à Khon Kean pour déguster le buffet du Pullman Hotel, un délice cette année, les autres années, nous avions senti comme une baisse de qualité, eh bien, 2015 nous aura réconcilié avec les cuistots du Pullman. Pour moins de 800 Baths, je vous conseille de ne pas trop se charger avant de vous y rendre et vous serez alors, repus et enchanté !
Et puis comme on apprend toujours quelque chose dans la vie, notre voisine qui se trouve être la sœur de OY, Tata Toy, pensait revenir au village définitivement après avoir lâchée son suédois, Mister Boo, elle avait ramené de Hua Hin sa moto, dans un pick-up chargé à bloc de ses affaires... Et puis les finances se sont vite épuisées, elle devait le savoir, elle est repartie bosser et comme en Isan on a tendance à refaire ce qui devrait être fait une bonne fois pour toute, elle a voulu ramené sa moto au bord de la mer ! Ce coup-ci pas de pick-up, trop cher, un van (rot too) à la place de cinq passagers, on peut toujours y glisser une moto (si si je l'ai vu !), ce n'est pas facile, ces minibus ne vont qu'à Bangkok ou Pattaya en ligne régulière et c'est encore trop cher, alors je vous le dis en dix, la moto, on l'a envoyé par la poste, une étiquette sur le guidon, on a laissé la moto dans l'arrière poste de Sélaphum ! Une semaine plus tard, elle arrivait à la poste de Hua Hin ! Tarif : 800 kilomètres pour Selaphum - Hua Hin = 2130 Baths... Alors, tout n'est-il pas possible en Thaïlande ? Dans tous les cas, ça s'passe comme ça du coté de Ban Pangkhan !


Paille Kheundheu...

« "Un os dans le riz". Bientôt, l'édition !
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