sofia fitas

Publié le 16 février 2015 par Mainsdoeuvres

BIOGRAPHIE
Sofia Fitas commence ses études en danse classique en 1987, à l’école de la Compagnie de Danse de Lisbonne. Deux ans plus tard, elle obtient une bourse pour étudier à l’Ecole de Danse Rui Horta, où elle se familiarise avec les techniques de danse moderne. Elle poursuit ensuite ses études à Londres, au London Studio Center et à l’Urdang Academy. De retour au Portugal, elle approfondit ses études en danse moderne – technique Graham et Cunningham (avec le chorégraphe Rui Horta et Margarida Bettencourt danseuse au Ballet Gulbenkian) et danse contemporaine – techniques : Release, Body Mind Centering et Idiokinesis (avec notamment les professeurs/chorégraphes Francisco Camacho, Joao Fiadeiro, Antonio Carallo, Amelia Bentes...). Elle mène un travail de recherche approfondie sur les techniques d’improvisation et de composition chorégraphique en fréquentant des Ateliers de Composition avec Ana Macara, Martha Moore, Mary O’Donnell, Sofia Neuparth, Vera Mantero etc. qui est complété par un D.E.A en Esthétique/ Philosophie liées à la Danse à Paris 8.

L’INFO INSOLITE
À venir ...

PROJET DÉVELOPPÉ À MAINS D’ŒUVRES
En 2008, nous avons déjà accueilli Esperimento 1 (dans le cadre des Séances de remise en service), recherche dans laquelle Sofia Fitas explorait le corps comme un système où circulent des énergies et des intensités, où s’établissent des influences réciproques, des tranférences de fonctions, des relations osmotiques entre ses éléments, et où se donnent des transductions d’énergie. Un corps qu’envisage la décentralisation de fonctions et non leur hiérarchisation. Un corps qui se révèle comme étonnement, émerveillement et questionnement devant le monde.
Pour faire suite à cette recherche, nous avons accueilli Experimento 2, présenté en juin 2010. Experimento 2 cherche à inventer un corps dans lequel ne se définit pas un territoire, mais où se découvrent et se déplient des trajets réels et virtuels, qui se croisent, s’éloignent, se superposent, se renversent...
Créer ainsi un être de fuite, singulier, inorganique et imperceptible, qui met en jeux des articulations, désarticulations, oppositions, contractions, torsions, distorsions, conflits, inquiétudes, qui module des forces, crée des images.
Il s’agit donc d’ouvrir le corps à l’imaginaire, le débarrasser de constructions habituelles. Un corps qui se reforme, se restructure et se ré-élabore constamment, qui se rend nomade et rêve de soi-même…