FREINER AU PANNEAU TROP TARD et autres idiomes

Publié le 01 mars 2015 par Teamvivia56

Le sport en général use fréquemment d’expressions imagées. La course automobile n’échappe pas à la règle et ça contribue à en faire un cadre de fiction très excitant. Un pilote courageux se voit parfois qualifié par les journalistes de « bien équipé ».

Logique, il faut disposer d’un certain cran pour amener son bolide à la limite d’adhérence dans des condition parfois menaçantes… S’il commet une grosse bêtise, on dira du pilote qu’il a oublié sa tête à la maison ou, plus méchamment, qu’il n’a rien sous le casque.

Une piste humide devient une patinoire.

Une Formule 1 rouge d’une marque prestigieuse fut ramenée par un champion du monde français au rang de camion. Une voiture rapide est un avion. Un pilote qui signe un contrat avec une écurie trouve un baquet ou un volant. La recherche de budgets s’appelle aussi chasse au sponsor. Quelques exemples illustrés des expressions spécifiques au pilotage complèteront ce petit lexique du milieu.

Freiner au panneau trop tard…

La critique est aisée mais l’art difficile. La faute est facile à commettre pour un pilote qui se donne à fond.

Et certains passageS se révèlent particulièrement délicats comme le fameux Fer à cheval de la Course de côte de Saint-Gouëno. Beaucoup s’y sont fait des frayeurs au fil des éditions…

Manger le bas-côté ou la bordure

Disons que ça arrive à tout le monde sans forcément signifier perte de temps. Juste un peu de poussière et une petite secousse dans l’auto.

Faire le spectacle...

Sur terre...

Ou sur le bitume...

Perdre l’avant

Pire que le survirage, il y a le sous-virage et la perte de l’avant. Souvent irréversible et synonyme de sortie à défaut d’échappatoire.

Prendre la corde

Là, c’est moi, le jour de ma première victoire de classe à la Course de côte de Saint-Germain – sur Ille. Pas moyen de gagner un centimètre du plus sur la trajectoire.

Appuyer sur le champignon

Le pilote est là pour ça, pour donner le maximum et demander à sa machine de délivrer toute sa puissance….

Une barquette Lola

Parce qu’en course automobile, la barquette n’est pas un plat préparé à réchauffer au four à microondes mais une variété de prototypes pour courses de côtes ou/et circuits !

Regarder la piste par la portière

~~Pas le plus efficace, mais le prix d’un excès d’optimisme…

Prendre un appui

En ce temps-là, les voitures de course ne viraient pas à plat, surtout quand les pilotes balançaient aussi énergiquement leur machine dans un virage serré.

Flirter avec les bottes de paille

Ça arrive aux meilleurs, comme ici à Marcel Tarrès à la Course de côte de Saint-Gouëno 1982. Mieux vaut quand même ne pas les embrasser, ces bottes de paille…

Casser du bois

Quel pilote peut prétendre ne jamais avoir cassé d’auto pendant sa carrière automobile ? Pas moi en tout cas…

Voilà, je complèterai plus tard ce petit lexique illustré des expressions imagées du sport automobile. En attendant, je vous suggère quelques liens vers des nouvelles illustrées et notes présentant mes romans au cœur du sport automobile !

QUELQUES LIENS A SUIVRE

  

* Angoisse au bord de la piste http://bit.ly/1vOpLXc

* LE PACTE DU TRICHEUR, un polar au cœur du rallye (présenté sur le Pilote automobile)  http://bit.ly/1gDZwV5

* VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTES (présenté sur Design Moteur)  http://bit.ly/1CBgu6H

* d’autres images, récits et fictions automobiles sur http://circuitmortel.hautetfort.com/

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Thierry Le Bras