Critiques Séries : Stalker. Saison 1. Episode 16. Salvation.

Publié le 04 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Stalker // Saison 1. Episode 16. Salvation.


Je pense que ce que tout le monde va retenir de cet épisode de Stalker c’est certainement sa fin. La fin était parfaite. Elle conclue à la perfection un épisode plutôt efficace, nous plongeant encore une fois dans un univers complètement différent et assez original. Nous suivons une jeune femme nommée Isobel qui se retrouve harcelée par un stalker. Les scénaristes ont décidé de changer encore un peu la donne bien que pour le coup, cet épisode est probablement ce qui se rapproche le plus de The Following. En effet, les deux se ressemblent énormément et la série nous fait donc une proposition assez similaire dès que l’on se rend compte que le stalker de la semaine est en fait un culte. La découverte était tout de même assez intéressante dans son ensemble et permet de se rapprocher d’autres choses. Le stalking n’est pas une pratique qui n’a qu’une façon d’être faite et c’est pourquoi Stalker sort aussi un peu des carcans des séries policières classiques. Esprits Criminels se laisse parfois tenter par des intrigues de ce genre (bien que cela fait un petit bout de temps il me semble qu’ils n’en ont pas fait) sauf que ce n’est pas aussi bien traité que Stalker. Peu importe la véracité du propos ou de l’unité qui travail, ce n’est pas le plus important.

Ce qui importe le plus dans cette histoire c’est bien évidemment les personnages et la façon dont ils sont mis en scène au travers d’un univers propice au stalking. On a déjà eu les célébrités, les lycéen(ne)s et bien d’autres univers encore et chaque semaine, Stalker tente de nouvelles choses permettant de découvrir de nouvelles façons de voir la série. Car c’est aussi ça qu’il y a d’important là dedans finalement. L’histoire d’Isobel n’est pas très heureuse mais elle fait le bonheur des téléspectateurs. On n’a pas ici nécessairement le meilleur épisode que l’on nous ait proposé, ne serait-ce que pour le côté copie de The Following mais la copie est bien réalisée. La façon dont le scénario est écrit ne donne pas l’impression d’avoir vu cela des dizaines de fois et c’est une excellente nouvelle. Par ailleurs, nous avons également toutes les petites histoires personnelles de chacun comme Jack qui se réveille sur le canapé de Beth avant de se rendre chez Amanda où il va avoir une dispute au sujet des enfants. Jack n’a pas vraiment de chance avec sa propre famille. Il se démène pour mettre derrière les barreaux des cinglés mais le pauvre est maltraité par sa femme.

Une femme qui ne veut pas le laisser voir ses enfants. Enfin, tout cela se réglera d’une façon ou d’une autre et je suppose que cela sera l’un des sujets de la fin de la saison. J’aimerais bien que l’on ait une certaine forme de conclusion pour toutes les intrigues lancées depuis le début de la saison et celle de Jack en fait partie. Toute l’histoire de Ray a quant à elle une vraie dimension amusante qui n’est pas sans rappeler l’autre série de Kevin Williamson. Il faut dire que Eion Bailey (Once Upon a Time, Ray Donovan) est un excellent acteur. Il anime la série par sa présence et nous offre quelque chose de différent de ce que l’on avait pu voir jusqu’à présent bien que de toute façon, Ray ne va pas faire long feu. Mais j’attends de voir ce que le prochain épisode va nous proposer car je suis persuadé que derrière le cliffangher de fin se cache quelque chose qui a énormément de potentiel pour délivrer des choses assez funs et plaisantes.

Ray - « You should see your face. You look like you regret ever meeting me.  »

Note : 7/10. En bref, divertissant.