The Sixth Gun (T3) Enchaîné

Publié le 05 mars 2015 par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique " The Sixth Gun (T3) "

Scénario de Cullen Bunn, Dessins de Brian Hurtt, Couleurs de Brian Hurtt et Bill Crabtree

Public conseillé : Adultes / grands adolescents (à partir de 16 ans)

Style : Fantastique
Références : Guerre de sécession, possession maléfique, morts-vivants

Paru chez Urban Comics, le 6 février 2015
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L'Histoire

Bref, j'aime bien : ça bouge, ça fait " bouh ! ", il y a des cow-boys et pas d'indiens, des moines combattants et des sorcières, on visite l'Amérique de la fin du XIXe et ce serait bien que ça ne fasse pas plus de six tomes.

Drake Sinclair et Becky Montcrief, accompagnés de membres de l'Ordre d'Abraham, doivent empêcher les sbires restants du général Hume de récupérer le corps pas si mort de ce dernier. Mais le train les transportant va subir l'attaque d'êtres résolument peu enclins à passer l'arme (l'âme ?) à gauche. Mais même les revenants peuvent trahir leurs maîtres.
Et pendant ce temps, à Ander's Way, dans le Tennessee...

" TM and © 2012 Cullen Bunn & Brian Hurtt. Oni Press, Inc. © 2015 URBAN COMICS pour la version française "

Ce que j'en pense

Ça commençait à faire long depuis juillet. Sortir deux opus coup sur coup pour nous laisser languir huit mois ! Tout-à-fait dans l'esprit de cette série : " no pain, no gain "*.

De la souffrance, trois albums que nos héros en traînent. Le passage par la Nouvelle-Orléans (tome 2 : à la Croisée des chemins), ne s'était pas fait sans douleur ; mais leur nouvelle mission, mettre hors d'atteinte la dépouille du général Hume, va apporter son lot de revenants, de blessures variées, de chutes, de rebondissements et de... momie géante.
J'en entends un qui s'esclaffe, là-bas, derrière son écran. Bon, d'accord, j'ai initialement réagi de la même façon. Mal m'en a pris ! Ce grand échalas difforme et enrubanné tient la route ! Sa présence, une fois déroulé le " spin-up "** dédié, est justifiée, logique même ; il devient l'un des éléments clefs de ce chapitre, autorisant une péripétie de poids : la disparition de Sinclair !


Et l'introduction de sous-chapitres dans lesquels évoluent Becky et Gord, l'un et l'autre se libérant finalement de chaînes physiques ou métaphysiques. Attention, ni Monte Cristo ni Freud, nous restons dans du comic pur et dur, une lecture de détente je vous le rappelle.

*Pour les francophones puristes : " on n'a rien sans rien ". Ce qui traduit assez mal le concept de souffrance indispensable à ma chronique.
**...