Cie Débribes

Publié le 06 mars 2015 par Mainsdoeuvres

BIOGRAPHIE
La danse de la Cie Débribes, créée en 2003 par Myriam Lefkowitz et Lise Casazza, tente d’oser un autre possible. Par un travail sur les frontières - de la normalité, de l’étrangeté, elle tente d’imaginer la danse comme inscrite dans une relation essentiellement, impérativement, utopique du monde.

Vaste programme pour les deux jeunes danseuses et chorégraphes qui la dirigent. Myriam Lefkowitz se forme auprès de nombreux chorégraphes, essentiellement Lluis Ayet et Rita Quaglia. En parallèle, elle suit l’enseignement de Jennyfer Lacey, Trisha Bauman, Thierry Baë, Marc Tompkins et participe à plusieurs projets mélangeant la danse aux autres arts vivants. Pour sa part, après avoir dansé au Centre Chorégraphique de Montpellier auprès de Mathilde Monnier, Thierry Baë, Lluis Ayet, Lise Casazza se dirige vers Paris où elle complète sa formation auprès de Serge Ricci et Peter Goss. Elle s’atèle aux arts du cirque avec la Cie des Noctambules ainsi qu’à la danse classique avec Wayne Byars et Norio Yoshida.

L’INFO INSOLITE
À venir ...

PROJET(S) DÉVELOPPÉ(S)
Le regard extérieur que Jennifer Lacey porte sur la création du diptyque Et alors, qu’est-ce qu’elle devient ? , présenté à Mains d’Œuvres dans le cadre des Séances de remise en service #3 en septembre 2006 et Twist - deux duos qui explorent l’ambivalence du désir entre les corps - affine leur écriture axée sur le mouvement involontaire, la sensation de trouble et ambiguïté dans nos schémas corporels. Accueillies à Mains d’Œuvres pour le projet Can I touch your scar ? , la pièce se propose d’aborder le corps comme espace de mémoire, la mémoire comme « socle » de son identité. Oubli, répétition, perte, accumulation, désir de souvenir, désir de s’oublier, refoulement, vide ; amener le corps vers ces traces, se prêter à leurs transformations perpétuelles, témoigner de leur impact et constater leur dimension atemporelle. Et même d’aller plus loin ; trouver une danse qui se confronte aux souvenirs qui ne nous appartiennent pas, mettre son corps à la disposition de la mémoire d’un autre, une danse de chair à chair. Aussi bien le corps de l’autre permet de donner une visibilité « à distance » de nos propres histoires. Aller ainsi encore plus loin, vers une danse qui transgresserait les limites de la mémoire individuelle.

Cette pièce a été présentée à Mains d’Œuvres fin mars 2006. Durant sa résidence, la compagnie a mis en place des ateliers autour de la notion de mémoire qu’elle a menés sur 9 mois avec un groupe d’amateurs.