Grey’s Anatomy : L'opération finale

Publié le 09 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Grey’s Anatomy // Saison 11. Episode 14. The Distance.


Il y a des moments bouleversants dans cet épisode, permettant de nous démontrer que Herman a réellement su se faire une place en même pas une saison. L’une des forces de Grey’s Anatomy c’est de pouvoir introduire de nouveaux personnages après 11 saisons et toujours réussir à les introduire de façon intelligente pour nous donner envie d’en voir plus. Car mine de rien, Herman est excellente et j’aimerais bien que l’on ait la chance de la suivre au delà de cette saison. Elle a tout ce qu’il faut pour s’intégrer de façon intelligente à l’univers de Grey’s Anatomy. Geena Davis est une excellente actrice et Shonda Rhimes a bien fait de lui mettre le grappin dessus. La pauvre n’a plus rien fait depuis l’arrêt de Commander in Chief et elle me manquait terriblement. Parmi les moments les plus touchants de cet épisode, je pense à celui où Arizona a des visions et raconte que Herman est dans sa tête. Elle n’arrive pas à oublier Herman, à se dire qu’elle puisse mourir. La relation des deux femmes est touchante et le fait qu’elle hallucine me plaît énormément. Car c’est l’occasion pour Grey’s Anatomy de démontrer que les personnages sont tous liés les uns aux autres et de façon terriblement intelligente. Je m’attendais à ce qu’à la fin de l’épisode Herman ne se réveille pas tout de suite et qu’on nous laisse sur un cliffangher.

Grey’s Anatomy a choisi de faire les choses différemment. Je pense que l’on peut remercier les scénaristes de ne pas avoir voulu jouer d’un tel cliffangher et de nous montrer Herman réveillée, bien en vie et surtout en pleine forme. Elle sort d’une opération à hauts risques mais l’on a l’impression qu’elle sort juste d’une petite opération bénigne. J’adore Herman pour ça, sa bonne humeur et surtout ce côté léger qui transforme le personnage en quelqu’un de réellement intéressant à mon goût. Heureusement aussi que la série n’ait pas décidé de tuer Herman car il aurait été dommage de tuer encore des personnages. Grey’s Anatomy a tellement tué de gens depuis ses débuts que tuer un personnage aussi intéressant que Herman aurait probablement été l’une des idées les plus bêtes qu’il soit. J’ai aussi beaucoup aimé la place d’Amelia dans cet épisode. Cette dernière est perdue et la tension qui s’installe dans la salle d’opération permet de voir encore une fois à quel point Amelia s’est elle aussi bien intégré au casting. Elle était déjà connu de l’univers de Grey’s Anatomy/Private Practice mais elle n’avait jamais été aussi présente dans la série mère.

Ils auraient donc pu rater complètement le personnage dans la série mère et c’est tout le contraire. Je trouve que les scénaristes ont fait des efforts afin de nous prouver qu’au fond tout ce qui se passe autour d’elle dans Grey’s Anatomy, est une excellente idée. Richard était heureusement là pour calmer Amelia et l’aider à gagner en confiance en elle. Mine de rien, ce n’est pas facile. On a parfois l’impression que tout est simple pour ces chirurgiens quand ils entrent dans une salle d’opération alors que ce n’est pas du tout le cas. J’apprécie quand Grey’s Anatomy se recentre sur les cas de la semaine parfois et le cas d’Herman est l’un des cas les plus importants de ces dernières années. Il surclasse tout un tas de cas médicaux complètement différents. J’ai donc hâte de voir où est-ce que la série va bien pouvoir aller car sincèrement, cet épisode est l’un des plus beaux que l’on ait pu nous offrir cette année. Austin Guzman n’en est pas à son premier bon épisode de Grey’s Anatomy. On lui doit notamment déjà le très sympathique « Don’t Let’s Start » cette année. Je me demande pourquoi Shonda Rhimes ne s’est pas occupée elle-même de cet épisode mais d’un autre côté, ils n’avaient pas forcément besoin d’elle pour le réussir.

Note : 9/10. En bref, l’un des plus beaux épisodes de l’année pour Grey’s Anatomy.