Critiques Séries : Stalker. Saison 1. Episode 17. Fun and Games.

Publié le 11 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Stalker // Saison 1. Episode 17. Fun and Games.
SEASON WINTER FINALE


On ne sait pas quand CBS diffusera les trois derniers épisodes de la saison 1 de Stalker mais en tout cas, c’était une bonne façon de terminer une partie de la saison. Le double épisode installé avec l’épisode précédent nous permet de passer encore une fois un très bon moment, rythmé comme il se doit et ce malgré quelques facilités en tout genre qui ne viennent pas pour autant entraver le plaisir pris devant l’épisode. Mais cet épisode ce n’est pas la fin de l’histoire, c’est presque le début de l’histoire que Stalker veut nous raconter alors que l’on part à la poursuite de Ray et Perry alors que la menace se fait de plus en plus ressentir. Beth ne peut vraiment pas être laissée tranquille. La pauvre ne mérite vraiment pas ça du tout. C’était un épisode avec un joli cliffangher tout de même et j’ai hâte de voir comment ils vont nous résoudre ce cas. Car il y a quelque chose dans cet épisode qui fonctionne et c’est justement le rythme de l’action qu’il installe. Ray a enfin montré ses vraies couleurs et le moins que l’on puisse dire c’est que le personnage n’était pas le plus gentil qu’il soit. Il s’est alors lancé dans une opération descente de tout ce qui bouge.

Il n’a pas froid aux yeux et tout cela pour avoir Michelle. L’épisode part parfois un peu dans tous les sens mais il a justement l’occasion de nous démontrer à quel point Stalker est une série foutraque et qu’elle assume pleinement son rôle. Elle ne veut pas que l’on voit les choses de façon trop rustres et trop classiques. Non, Kevin Williamson a probablement voulu que sa série ne ressemble à aucune autre série policière et il a réussi à le faire le saligaud. Mine de rien, je ne m’attendais pas du tout à ce que la série s’ouvre de la sorte sur quelque chose de policier aussi différent de ce que l’on a pour habitude de voir. Les stalkers ce n’est finalement pas une thématique si répandue que ça. On a déjà pu voir des intrigues du genre dans plusieurs séries policières différentes mais ce n’était pas du tout fait de cette façon. Bien au contraire, la série a fait les choses de façon très différente, notamment du point de vue de l’équipe qui s’occupe de ces affaires qui a souvent de lourdes références (Beth a déjà été victime d’un stalker et cela continue de la poursuivre depuis le début de la saison, Jack a stalké un peu sa propre famille - son ex femme et son enfant -) et c’est tout plein de choses de ce genre là.

En plus, Stalker emprunte à tout un tas de genres complètement différents entre l’horreur, le thriller, le polar, etc. et mixe le tout afin de délivrer des épisodes complètement différents les uns des autres. Le moins que l’on puisse dire c’est que cela fonctionne à merveille. Je ne m’attendais pas du tout à ce que Stalker aille dans cette direction mais sincèrement, le résultat fait vraiment plaisir à voir. Par ailleurs, cet épisode c’est tout de même celui où Ben peut mourir. Le fait que Ray lui ait tiré dessus relance une fois de plus la saison dans une direction tout simplement jouissive. Le but n’est pas de faire cas de la cohérence, tout doit aller très vite afin de ne jamais ennuyer le téléspectateur. Certes, il faut qu’il y ait un but précis derrière les actions de Ray et Perry mais je trouve qu’ils sont parvenu à justifier le tout de façon très intelligente. En tout cas, Stalker m’amuse beaucoup plus que beaucoup de séries policières actuelles. Etant un très grand fan du genre, je suis déçu de pas mal de choses ailleurs où cela manque de se renouveler alors qu’ici, le mot d’ordre est simplement de se faire plaisir avec une enquête qui ne tire pas la corde et qui veut simplement dépeindre un univers particulier.

Note : 7/10. En bref, moi qui pensait que le registre du stalking allait enfermer Stalker, elle prouve encore ici sa tenue de route incroyable.