Ces victoires improbables

Publié le 12 mars 2015 par Etvsport @etvsport

Hier soir, le Paris Saint-Germain a réalisé le plus bel exploit de sa jeune histoire commune avec le Qatar en sortant, au terme d’un match fou, le Chelsea de José Mourinho. Et si le PSG avec ses grands joueurs avaient toutes ses chances d’éliminer le club londonien au début du match, l’expulsion de son joueur emblématique, Zlatan Ibrahimovic, rendait sa qualification pour les quarts de finale pratiquement impossible. Menés à deux reprises au score, les Parisiens sont revenus les deux fois grâce à une force mentale hors-norme et un talent plus à prouver. Ce sont pour toutes ses raisons que l’on peut parler de vraie prouesse réalisée par les hommes de Laurent Blanc. Ce Chelsea-PSG fait partie de ces moments qui font qu’on aime le sport et qui font que le sport est l’unique vecteur qui puisse créer autant d’émotions dans notre société. Ainsi, E-TV Sport a voulu revenir sur ces évènements qui ont fait date dans l’histoire du sport par leur portée émotionnelle et surtout exceptionnelle!

Toronto/Detroit: Finale de la Stanley Cup en 1942

La finale du championnat nord-américain de hockey se joue au meilleur des sept matches. Les Red Wings de Détroit mènent 3 à 0 et sont donc à un point du titre. Mais les Maple Leafs de Toronto remportent les quatre matchs suivants et décrochent le titre NHL. Ce scenario est resté unique dans l’histoire de la Stanley Cup.

1974: Combat Ali/Foreman à Kinshasa

Ali est plus âgé que Foreman qui jusqu’à présent détruit tout le monde sur son passage; il mise donc sur sa mobilité. L’avant combat aura été aussi épique que le combat lui même puisque les deux hommes s’entraînent dans le même gymnase; Foreman se blesse à l’entraînement ce qui oblige les organisateurs à devoir reporter le combat et à gérer sur place toutes les stars présentes.
L’ambiance est donc électrique lors du combat; Ali passe son temps à danser autour de Foreman et à encaisser patiemment ses coups sur puissants. Ce qui devait arriver arriva donc; au milieu du 8ème round, Ali profite de la fatigue de Foreman pour lui asséner un enchaînement de directs qui mettent Foreman au tapis pour le compte.
Ali a gagné son pari et regagne le titre de champion du monde; ce combat reste comme son chef d’oeuvre tactique.

1978: Gary Player remporte le Masters d’Augusta

Gary Player (10e avant le dernier jour) qui remonte 7 coups de handicap (avec deux eagles et six birdies) pour ravir à Tom Watson le Masters 1978…

1983: Grand-Prix des Etats-Unis de F1 à Long Beach

Difficile de faire mieux que cet incroyable come-back des deux pilotes McLaren John Watson et Niki Lauda qui, on ne sait comment, ont réussi à se hisser aux première et deuxième places du classement, après être respectivement partis en 22e et 23e position. L’écurie avait éprouvé des difficultés à trouver les bons réglages durant tout le weekend, avant de résoudre ce problème juste avant le départ de la course. Le duo a également été aidé par une série d’accidents survenus devant eux. Malgré tout, ils ont réalisé un véritable exploit en s’emparant des deux premières places du Grand Prix, après être partis en queue de peloton.

1984: Lendl/McEnroe en finale de Roland Garros

John McEnroe, Numéro 1 mondial, est invaincu depuis le début de la saison en arrivant à Roland-Garros. En finale, contre le Tchèque Ivan Lendl, déjà battu quatre fois en finale d’un grand chelem, il mène 2 sets à 0 (6-3, 6-2) et 3-1 dans le 3e. Sa première victoire Porte d’Auteuil se dessine. Mais Lendl revient et gagne le set 6-4 avant d’empocher les deux derniers 7-5. McEnroe ne gagnera jamais Roland-Garros!

1989: Duel Greg LeMond/Laurent Fignon lors du Tour de France

après un duel légendaire durant trois semaines de course, Laurent Fignon se présente avec 50 secondes d’avance sur son dauphin Greg LeMond au départ de l’ultime étape du Tour de France, un contre-la-montre de 24,5 km entre Versailles et Paris. Le Français, maillot jaune, doit normalement conclure. Mais il est victime d’une induration à la selle. L’Américain, aidé par son guidon de triathlète (autorisé), en profite pour lui reprendre 58 secondes. Il gagne le Tour avec 8 petites secondes d’avance sur les Champs-Elysées.

1993: Buffalo-Houston en NFL

Les Oilers de Houston mènent 35-3 au début de la seconde période, mais le quarterback des Buffalo Bills se réveille. Frank Reich offre cinq touch-downs à ses partenaires et les Bills l’emportent 41-38 en prolongation. Ce match est désormais connu sous le label « The Comeback ».

1998: Carlos Sainz est à 500m d’un titre de champion du monde de WRC

Champion du monde des Rallyes sur Toyota en 1990 et 1992, le pilote espagnol entend bien remettre le couvert au moment d’aborder le dernier tronçon de l’ultime étape du RAC, le nom officieux du Rallye de Grande-Bretagne, dernière épreuve de la saison. En tête du championnat avec trois victoires, il se trouve en excellente position à quelques encablures de l’arrivée. Il lui suffit de franchir la ligne d’arrivée pour s’adjuger cette troisième couronne mais Sainz est trahi par sa mécanique. Sa Toyota Corolla WRC est contrainte de s’arrêter à 500 m de l’arrivée de la dernière spéciale. L’image de L’Ibère sortant de sa voiture et constatant son impuissance est restée dans toutes les mémoires. Pour la 4e fois de sa carrière, Carlos Sainz termine vice-champion du monde. C’est le Finlandais Tommi Mäkinen qui est sacré.

1999: Demi-finale de Coupe du monde entre la France et la Nouvelle-Zélande

A Twickenham, le temple du rugby anglais, la Nouvelle-Zélande mène 24-10 à la 45e minute contre la France. En 30 minutes, les Bleus marquent 33 points, dont 18 points de Lamaison. La France s’impose 43-31 mais perdra ensuite la finale contre l’Australie.

1999: Agassi remporte son premier et seul Roland Garros

Andre Agassi est opposé à Andrei Medvedev pour tenter de s’octroyer enfin le dernier grand titre qui lui manque. L’Américain se retrouve vite mené deux sets à rien. Il frise la correctionnelle au troisième acte mais parvient à retourner la situation pour battre l’Ukrainien en cinq manches (1-6, 2-6, 6-4, 6-3, 6-4).

1999: Manchester United/Bayern Munich en finale de la Ligue des Champions

Mené 1-0 depuis la 6e minute sur un but de Mario Basler, Manchester United inscrit deux buts dans les arrêts de jeu pour arracher la victoire (2-1) face au Bayern Munich en finale de la Ligue des champions. Teddy Sheringham égalise d’abord après un corner mal dégagé. Trois minutes plus tard, Ole Gunnar Solskjaer trompe Oliver Kahn une deuxième fois, sur la dernière action de jeu.

2000: Finale de l’Euro de football

L’Italie mène 1-0 depuis la 55e minute grâce à Marco Delvecchio. Le temps réglementaire est presque terminé et dans les loges italiennes le champagne est déjà débouché quand Sylvain Wiltord égalise, au bout de 4 minutes de temps additionnel. En prolongation, David Trezeguet offre la victoire aux Bleus grâce à un but en or à la 102e minute.

2005: Milan AC/Liverpool en finale de la Ligue des Champions

Mené 3-0 à la mi-temps par le Milan AC après un but dès la 52e seconde de jeu de Maldini puis un doublé de Crespo, le Liverpool de l’Espagnol Rafael Benitez renverse les pronostics en seconde mi-temps et revient à 3-3 en l’espace de 6 minutes grâce à Gerrad, Smicer et Xabi Alonso. Les Reds s’imposent finalement aux tirs au but.

2008: Felipe Massa se croit Champion du monde

Le Brésilien Felipe Massa, à domicile, franchit la ligne d’arrivée et remporte le Grand Prix du Brésil. Le Britannique Lewis Hamilton, qui doit finir 5e au pire pour être champion du monde, n’est que 6e. On exulte dans le stand Ferrari. Mais pendant quelques secondes seulement. Dans le dernier virage, Hamilton dépasse la Toyota de Timo Glock et finit 5e sur le fil. Felipe Massa n’a jamais été champion du monde.

2013: Une Coupe de l’America incroyable

La dernière édition de l’America’s Cup, organisée sur la Baie de San Francisco, a donné lieu à un scénario incroyable. Mené 8 à 1, l’équipage d’Oracle Team USA a réussi à inverser la tendance en remportant huit courses d’affilée, une performance qui lui a permis de conserver son titre. Alors que leurs adversaires d’Emirates Team New Zealand n’avaient besoin que d’un petit point pour s’imposer, les Américains ont eu l’idée de génie de faire appel à Sir Ben Ainslie, qui évoluait auparavant à bord de leur bateau de réserve. L’arrivée du Britannique a coïncidé avec un net regain de forme de la part d’Oracle Team USA, que les Kiwis n’ont pas été en mesure d’endiguer.

&post;