Il paraîtrait...

Publié le 14 mars 2015 par Ericguillotte
samedi 14 mars 2015

- que cela concerne 876 personnes. Huit-cent-soixante-seize personnes ! Vous vous rendez compte. Et seulement le mois dernier, soit, jetez un œil derrière la porte de votre cuisine, ou ailleurs, ça dépend où vous avez mis votre calendrier, au cours du mois de février, qui, pour cette année en tout cas, ne comptait que 28 jours. Imaginez s’il avait duré plus longtemps ! Et, tenez-vous bien, 3978 ! Trois-mille-neuf-cent-soixante-dix-huit ! C’est énorme. En quatre semaines, puisque c’est l’exacte durée du mois de février ! 876 personnes ont oublié 3978 objets dans le train ou dans les gares, dans l’égare, je ne sais plus comment l’écrire ! La SNCF a mis en ligne la liste des 3978 objets trouvés. Dans l’ordre décroissant, sacs, valises, cartables, appareils informatiques, vêtements, chaussures, porte-monnaie, portefeuilles, pièces d'identité, papiers personnels, clés, badges magnétiques, lunettes, livres, parapluies, bijoux, montres, vélos, landaus, poussettes, articles de sport, jouets, peluches, articles médicaux, instruments de musique. Lorsqu’on lit ceci, on risque de se frapper très fort le front du plat de la main et donc une luxation haute du rachis cervical.
- qu’un site internet propose aux patients de revendre les consultations qu'ils ne peuvent honorer. Je vous laisse le temps de relire, car moi-même en écrivant, je n’ai pas bien compris. Sur Yamaplace.fr, les patients souhaitant annuler un rendez-vous médical peuvent proposer le créneau qu’ils libèrent à d’autres habitants de leur coin, contre euros. Moi pas pouvoir aller voir toubib, toi pouvoir y aller si tu veux, et toi payer moi. Les cerveaux à l’origine de la création de la plateforme souhaitant uniquement faciliter la vie des gens, je ne parviens pas à comprendre, tiens, donc, pourquoi, si l’utilisation du site est gratuite, l’accès aux informations est payant. Étrange. A moins que les responsables de cette énième invention du siècle assure que si je récupère le rendez-vous chez le gynéco de Machine car elle ne peut vraiment plus se libérer ce jour-là, le gynéco sera capable, un, de me dire si j’ai besoin de changer mes verres de lunettes, et surtout, deux, de me recevoir à deux pas de mon domicile. Il ne faudrait quand même pas qu’on soit obligé de trouver un médecin de la même spécialité et qu’on doive faire des kilomètres, en puis de payer 50 euros à Machine. Lorsqu’on lit ceci, on risque de se frapper très fort le front du plat de la main et donc une luxation haute du rachis cervical.
- que, dans la catégorie, j’apprends un mot nouveau, je vous propose aujourd’hui, le swatting. Je le définis dans la foulée. C’est un jeu très con, phénomène à la mode, qui consiste à provoquer une descente de police au domicile de quelqu’un en faisant croire à un danger imminent. Le concept est né aux Etats-Unis et consiste à convaincre l’unité de police paramilitaire Swat, d’où le nom, de débarquer chez une personne, choisie plus ou moins au hasard. Généralement, on pratique le swatting en appelant la police de façon totalement anonyme, caché, planqué, ce qui est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus pitoyable. On peut viser son voisin, on peut cibler un personnage public. Puisque c’est totalement con, on peut ambitionner de faire déplacer un maximum de policiers pour emmerder le maximum de monde. Je vous propose, chers swatters, de jouer plutôt, pour vous amuser, car c’est très divertissant aussi, essayez chers Swatters, de glisser vos doigts dans des tapettes à souris. Lorsqu’on lit ceci, on risque de se frapper très fort le front du plat de la main et donc une luxation haute du rachis cervical.