Critiques Séries : Looking. Saison 2. Episode 9. Looking for Sanctuary.

Publié le 17 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Looking // Saison 2. Episode 9. Looking for Sanctuary.


A l’ouverture, cet épisode est amusant. J’ai adoré la scène d’ouverture entre Kevin et Patrick car on sent dans cette scène que ce couple est enfin prêt à évoluer. Sauf que je me demande si ce n’est pas une façon comme une autre de donner une fin prématurée au couple Kevin et Patrick. Car les personnages ont des peurs, l’un a la peur de l’engagement, l’autre ne sait pas du tout ce qu’il veut. Alors forcément, cela ne peut pas vraiment donner quelque chose de réussi. Malgré tout, je me demande si Looking va tout foutre en l’air dans le prochain épisode car ce serait bête de ne pas tenter de profiter un peu de ce couple ensemble, bien installé dans son petit appartement cosy. Je dois avouer que j’ai adoré la scène d’ouverture car la série parvient à transformer quelque chose de presque osé dans les dialogues à quelque chose d’hilarant par la suite. J’aime bien la façon dont Kevin et Patrick parlent ouvertement du fait qu’ils pourraient « baiser » avec la splendide vue qu’ils ont depuis leur futur nouvel appartement, jusqu’à ce que l’agent immobilière dise, je cite « And those windows can take it. They’re double-paned ». C’était hilarant à souhait. Je me demande si au fond parfois Looking ne devrait pas tenter d’être plus comique et moins dramatique.

Car elle réussie plutôt bien à être les deux finalement. A l’issue, on se rend compte que Kevin achète cet appartement seul (ce qui va rendre la rupture plus facile quand Kevin va devoir éjecter Patrick de chez lui). Dans l’immeuble il y a également d’autres couples gays, qui sont très heureux eux aussi. Après tout, on est à San Francisco, c’est normal. Kevin l’achète sans trop être regardant et l’issue de cet épisode vient conclure la relation entre Kevin et Patrick : ils vont enfin vivre ensemble. Le sourire de Kevin laisse sous entendre que les deux sont enfin sur la même longueur d’ondes mais étant donné que les deux nous ont déjà réservé quelques mauvaises surprises dans ce genre là, je me demande vraiment s’ils ne veulent pas se vautrer facilement. Cet épisode casse par la suite son histoire d’un coup de baguette magique afin de donner à Patrick l’occasion de retrouver sa mère, Dana. La relation entre ces deux personnages me plaît car je trouve qu’elle fonctionne. Dana est une femme qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense et Patrick à côté n’est pas forcément le fils modèle non plus mais celui qui est le plus chouchouté.

Je pense que la mère de Patrick aurait besoin de rencontrer la mère de Kevin très rapidement. J’ai hâte que les deux se présentent leurs familles, qu’ils organisent des soirées dans leur appartement, etc. et qu’ils aient une vie de couple tout ce qu’il y a de plus plan-plan. Car c’est aussi ça la stabilité dans la vie, être dans un couple où il ne se passe rien d’extravagant, juste où l’on se sent bien. Du côté de Doris et Dom, la relation de ces deux personnages électrise une fois de plus l’épisode. J’aime beaucoup ce que Looking a fait deux épisodes auparavant avec ces deux là et je ne peux donc qu’être d’accorde avec « Looking for Sanctuary ». Et Doris a bien raison « We’re both damaged. We don’t know how to be adults. I prioritize you over Malik, and when I don’t do that, I feel guilty about it ». Ce qui nous laisse donc Agustin. Je trouve que la relation qu’il entretient avec Eddie est tout de même sacrément étirage. J’ai envie d’apprécier ce que la série fait de ces deux là mais après l’épisode précédent, je dois avouer que j’ai encore un peu de mal à me remettre les idées en place. Finalement, Looking parvient malgré tout à faire des choses avec ces deux là, donnant l’occasion de rappeler que leur relation n’est pas celle d’un couple. Ils ne se sont jamais vraiment rencontré dans le but d’être un couple. Mais je connais des couples qui étaient auparavant amis ou « fuck buddies » donc pourquoi pas… mais Agustin n’aimait pas la fidélité et la notion de couple, c’est difficile.

Note : 8.5/10. En bref, un peu d’humour n’a jamais fait de mal à personne.