La promotion, grand souci des écrivains

Par Pmalgachie @pmalgachie
Il ne suffit pas d'écrire un livre et de le publier, il faut encore le faire savoir, espérer qu'on va en parler - et de préférence en bien. Pour donner un coup de pouce au destin et se faire une place au soleil artificiel du Salon du Livre de Paris, par exemple, l'auteur compte aujourd'hui sur son attaché(e) de presse, qui se charge du sale boulot de promotion auprès des médias traditionnels et des réseaux sociaux. Mais il n'est pas interdit d'y ajouter ses propres réseaux, s'ils existent, ou de les créer, s'ils n'existaient pas préalablement. La question n'est pas née au début du 21e siècle. En 1914 déjà, un étrange feuilleton courait dans la rubrique Courrier littéraire du quotidien L'Aurore. Les lecteurs les plus fidèles de ce blog en ont découvert, il y a quelque temps déjà, les différents aspects. Cela démarre en fanfare: Est-il nécessaire de savoir écrire pour devenir écrivain? Et la réponse, bien sûr, est... non! Sous le titre éloquent d'un Manuel du plus que parfait arriviste littéraire, qui était celui du journal, la Bibliothèque malgache édite aujourd'hui ces conseils bourrés d'ironie. Ils étaient judicieux en 1914, ils le sont encore aujourd'hui, avec un peu d'imagination pour les adapter à notre époque. Le livre est bref - le feuilleton a été interrompu par la déclaration de guerre et la mobilisation. Le prix est adapté à sa brièveté - 0,99 €. Et toutes les librairies possédant un rayon numérique vous le proposent.