Pourquoi un second visa en Australie ? Pourquoi je pars, tout le temps

Publié le 30 mars 2015 par La Grenouille Bleue @LaurieBullich
Pourquoi un second visa en Australie ? Pourquoi je pars, tout le temps ?! Je me suis demandée, ces derniers temps, si il y avait quelque chose que je fuyais ou quelque chose que je recherchais en particulier ? Cette question fait appel à la question : Pourquoi ne suis je pas capable de rester plus d'un mois au même endroit ?

En fait, ce qui me fait sentir bien, je pense, c'est d'être dans la dynamique du voyage et de la découverte. D'oublier les superflues et de foncer.

Le problème c'est que je n'arrive clairement pas à tenir en place ce qui se révèle problématique car le principe du second visa en Australie c'est de l'utiliser à bon escient. Sous entendu profiter des salaires intéressants qu'on ne trouve pas en France pour économiser. " ECONOMISER ", j ai beaucoup de mal à appliquer ce concept en bougeant tous les mois.

Mais c'est comme ça, le contraire de la mobilité me fait peur, le fait de me sentir cloisonné et la peur de perdre cette vibration quotidienne.

Ce qui me plait dans ce mode de vie c'est les coups de tête, la l iberté de faire ce que je veux et d'aller ou je veux. De tout quitter et de m'envoyer un bon bol d'adrénaline quand ça arrive.

Tout ça pour aller ou ?

Après tout l'important ce n'est pas l'endroit où l'on va mais les gens avec qui l'on est.

Vrai mais pas que.

Se sentir bien c'est tout un concept.
On se sent bien parce qu'on apprécie les gens qui nous entoure, parce qu'on est entouré d'ondes positives et parce qu'on est dans un environnement confortable, qui nous plait.

Le problème c'est que dans les moments comme ceux la on aurait tous tendance à se laisser complètement flotter dans notre petite bulle de sécurité.

Mais le (mon) " but " c'est d'avancer.

Il faut alors prendre sur soi, oublier le sentiment de culpabilité que l'on ressent quand on "abandonne" certaines personnes à qui l'on tient, faire son sac à dos, et tracer sa route.

Tout ça pour retrouver un monde plus ou moins meilleur, enchainer avec une nouvelle aventure, faire des rencontres peut être brèves mais toujours aussi intenses, vivre plus de choses en un an qu'en 5 et grandir de plus en plus.

Est ce que ça me rend heureuse ? Pourquoi j'ai besoin de ça ? Suis je une petite victime de la société de consommation qui est poussée à tout bouffer tout voir tout faire sans se poser de questions et en cherchant à impressionner mon ami Facebook ?

Et bien après bien avoir réfléchi je dirais qu'on s'en fout un peu. Je n'ai rien à prouver, enfin je pense, je n'ai rien à cacher, je ne fuis rien, et je ne recherche pas spécialement quelque chose. Mais en tout cas je me régale.