Grèves : Hidalgo nous les brise !

Publié le 30 mars 2015 par Delanopolis
Quand on pense que cette ancienne inspectrice du travail a fait alliance avec les communistes pour finalement se muer en briseuse de grèves ! La triste réalité est qu'ayant épuisé les caisses de la ville en gaspillages en tout genre, elle doit désormais mégoter sur les salaires et primes du personnel. Aussi autoritaire que cassante et incompétente, la voilà désormais en procès avec les syndicats de la ville. "Des syndicats portent plainte contre la mairie de Paris pour atteinte au droit de grève !

Anne Hidalgo, pourtant ancienne inspectrice du travail, a en effet décidé de recourir à des vacataires pour remplacer des agents grévistes.

La grève des agents des piscines, gymnases et stades de la Ville de Paris ne finit plus de polluer le début de mandat d'Anne Hidalgo. Alors que les personnels des 287 équipements sportifs parisiens mènent une grève perlée depuis un an pour la revalorisation de leur prime dominicale, l’intersyndicale (CGT, FO, Supap-FSU, SUD-CT) annonce avoir saisi ce jeudi le tribunal administratif de Paris « pour non respect du droit de grève et non respect des règles de sécurité ». Les syndicats dénoncent le recours par la Ville à « des vacataires venus de la direction des affaires scolaires pour remplacer les grévistes. Or ces agents ne sont pas formés, ce qui pose des problèmes de sécurité », déclare William Bouffé, porte-parole de l’intersyndicale au journal Le Parisien.

La grève des personnels des équipements sportifs municipaux de la capitale commence à être un vrai boulet social pour l’exécutif parisien. D'abord centré sur le dimanche au début de l'année dernière, le mouvement s’est étendu au samedi depuis février 2015 et le sera aussi au mercredi à partir du 1er avril. La revendication porte sur la prime du dimanche. « Avant le conflit, nous percevions une prime de 45 € par dimanche travaillé. Dans ses dernières propositions, la mairie accepte de porter cette somme à 75 €. Mais nous demandons 90 € par dimanche », déclare William Bouffé au quotidien francilien. « Nous déplorons la rupture du dialogue avec la municipalité » remarque amer le syndicaliste.

Du côté de la municipalité socialiste, le verni de gauche commence à craquer en accusant les syndicats de se « complaire dans l'enlisement ». Sauf que l'accusation a du mal à tenir car en treize mois de conflit les réunion de négociations ne se comptent que sur les doigts d'une seule main. A croire que c'est plutôt du côté de l’hôtel de Ville que l'on se « complaît dans l'enlisement » ?

En attendant l'équipe dirigée par Anne Hidalgo, pourtant ancienne inspectrice du travail, a commencé à prendre des mesures en contradiction, sinon avec la morale, du moins avec le droit du travail. Outre le fait de faire appel à des vacataires pour se substituer aux grévistes, ce qui est complètement illégal, la mairie demande désormais à ses agents de se déclarer gréviste « 48 heures avant ». Sauf que cette mesure n'est applicable que dans les secteurs soumis à un service minimum (transports, santé, éducation...) mais pas encore dans les collectivités locales. Et sûrement pas dans les piscines ou les terrains de sport. La justice appréciera. Comme la clamait le slogan de campagne de la candidate socialiste, Osons Paris !"

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