Snuff – Chuck Palahniuk

Par Felynrah

Quatrième de couverture :

Cassie Wright, star du porno sur le retour, a décidé de terminer sa carrière sur un coup d’éclat : se faire prendre devant les caméras par six cents hommes au cours d’une seule nuit. Dans les coulisses, les heureux élus attendent patiemment leur tour. Parmi eux les numéros 72, 137 et 600 font part de leurs impressions. Mais, entre fausses identités, désirs de vengeance et pulsions homicides, la nuit ne va pas du tout se dérouler comme prévu. Plus trash, subversif et sauvage que jamais, Chuck Palahniuk réussit l’exploit de nous offrir un roman à suspense se déroulant entièrement pendant un gang-bang. Il poursuit au passage son exploration de la face obscure des sociétés bien-pensantes, sous l’angle, cette fois, de la pornographie.

Pour une fois, une quatrième de couverture disant la vérité et l’entière vérité… Un huit-clos troublant, une sorte d’enquête sur fonds de gang-bang et de porno… Des vies que l’on frôle et que l’on entrevoit.

Ce livre est dérangeant. Il est glauque. Et glauque est vraiment un adjectif en deça de ce que j’ai ressenti en le lisant. L’ambiance m’a gênée, l’écriture aussi. Non pas parce que c’est mal écrit, loin de là. Mais l’auteur a vraiment créé un climat malsain dans lequel je ne me sentais pas bien, pas à ma place. Un peu comme une voyeuse… C’était un sentiment très étrange.

L’auteur a un don : bien que je sois mal à l’aise, je ne pouvais m’empêcher de vouloir savoir la suite. Pourtant, il n’y a pas vraiment d’action dans ce roman, juste une petite scène de vie, même pas une journée… Et quelques personnages dont les voix s’entremêlent… qui nous racontent une histoire, qui nous racontent leur histoire ou celle d’une pornostar faisant un dernier adieu au porno.

Enfin, un roman déroutant, à lire.