288 pages
17 euros au format papier
11,99 au format numérique
Prix Médicis étranger 2014
Résumé
Le matin du 26 décembre 2004, un tsunami frappe l’Océan indien. Sonali Deraniyagala, en vacances au Sri Lanka, son pays natal, en réchappe miraculeusement. Mais, de sa famille, elle est la seule. La vague lui a pris ses parents, son mari et ses deux petits garçons. Wave raconte l’histoire de ce jour, où elle a tout perdu, et de tous ceux qui ont suivi. Les mois, les années lorsque l’insupportable déchirement du souvenir succède aux premiers moments d’horreur. La matière de ce livre, c’est la peine impalpable, indescriptible de la narratrice. Sonali Deraniyagala réussit un récit poétique, sans concession et incroyablement digne sur comment survivre à l’inimaginable.
Ce livre m'intriguait depuis pas mal de temps. Sa couverture, tout en simplicité, sobre et sombre, présageait un récit inhabituel, triste. Le résumé me l'a confirmé. Etant donné que le témoignage est un de mes genres préférés, je ne pouvais pas hésiter une seconde à le lire.
J'ai eu très, très peur en écrivant cette chronique. Après cette lecture, qui m'a beaucoup marqué, je n'avais pas vraiment envie de porter quelconque jugement sur ce témoignage, tellement il est poignant et fort. Alors si cette chronique change des autres, qu'elle peut paraître un peu brouillon, je m'en excuse...L'ouvrage est séparé en neuf parties, retraçant les différentes étapes de la vie de Sonali, pendant et après le drame qui a changé sa vie. Il y a tout d'abord la vague, cette eau sombre qui lui a emporté les siens. Cette partie m'a tout particulièrement émue. Son désespoir était vif, il transperçait presque les pages, mais il était à la fois presque impalpable, car on ne peut pas imaginer l'inimaginable. Jamais, au grand jamais je ne pourrais réussir à me faire une image de ce qu'elle a pu ressentir, quand on lui a annoncé que tout était perdu, qu'ils étaient tous partis, qu'elle était seule maintenant.Ma note : 10/10 (Coup de cœur)