Tequila fait du tennis (enfin, presque)

Publié le 26 mai 2008 par Tequila
Je ne suis pas une grande sportive, mais s'il y a des sports que j'ai toujours eu envie de pratiquer, ce sont les sports de raquette.
Peut être parce que dans ma jeunesse j'avais un terrain de tennis (une antiquité) et également une table de ping pong à la maison de campagne de mes parents. J'ai évidemment très peu joué au tennis, parce qu'il faut être deux pour y jouer efficacement, même si je me suis pas mal entrainée contre un mur. Couvert de vigne vierge et nanti de deux fenêtres (grillagées), ce qui ne facilitait évidemment pas les rebonds, très aléatoires. Plus tard, quand je vivais aux US, j'ai même pris des cours, mais là encore peu pratiqué ensuite. Toujours ce foutu problème de devoir trouver un partenaire...
Bon, j'ai cherché des photos pour illustrer ce billet, mais je n'en ai pas trouvé de la petite Tequila qui joue au tennis... alors à la place, vous aurez mon Papa, en 1976, 50 ans, photographié en pleine action...
Et la petite Tequila la même année, pas encore 2 ans, et visiblement fort intéressée par l'inévitable corvée annuelle quand on n'a pas de petit personnel: repeindre les lignes du terrain.
Le ping pong, mon père était toujours partant, et j'ai appris tôt à jouer, d'abord contre sa main gauche, puis, au fil du temps, contre sa main droite. Quand j'ai commencé à gagner également de ce côté là, ça m'a valu une certaine popularité à l'école lors des tournois en EPS.
Il y a quelques années (NDLR: avant d'avoir des enfants), j'ai découvert le badminton en salle avec des collègues, et je dois dire que ça m'avait beaucoup plu... je ne valais pas grand chose en simple, mais en double, je ne faisais pas non plus perdre systématiquement mon partenaire, ce qui est déjà pas mal. Bref, je croisais parfois pire que moi sur les courts, et puis, oh, hein, on était surtout là pour se défouler entre midi et deux. Ce qu'on faisait avec énergie, avant de dévorer notre sandwich assis derrière notre PC. Aujourd'hui je dévore toujours mon sandwich, mais sans sortir jouer. Et pourtant, des joueurs, il y en a dans ma boite... qu'ils soient fanatiques du squash, du badminton ou du tennis, je peux vous dire que j'en croise, des collègues raquette à la main à l'heure du déjeuner.
Alors c'est vrai que quand je reçois un mail de Decathlon avec leur nouveau prospectus "Jamais à court de courts!", je suis quand même super tentée par la moitié des produits. Au point de ressortir notre set de badminton (acheté il y a au moins 5 ans, servi 7 fois) et de soudoyer mon homme non pas une mais deux fois pendant la journée. Promis, la prochaine fois on ira jusqu'à mettre le filet.
Et évidemment, de me replonger dans le catalogue ensuite. Et là, je dois avouer que je suis quand même super surprise par le nombre de sports de raquette dont je n'ai jamais ne serait-ce qu'entendu le nom: le speedball, le turnball, le beach tennis, le frescobol, le racket ball, la peteca, le speed badminton, le squatenton, et autres "sports de raquette alternatifs". Mince. Et tout ça se joue avec des projectiles variés et ingénieux, à plumes naturelles ou synthétiques, en mousse, en plastique, volants et balles de toutes tailles, quand ils ne sont pas mi-volant/mi-balle. Y'a même un volant phosphorescent pour jouer la nuit! Re-mince. Un monde s'ouvre à moi...