Deux ecrivains francais face à l’allemagne nationale-socialiste

Publié le 06 avril 2008 par Istvan

Le sacrilège d'Alphonse de Châteaubriant

Alphonse de Châteaubriant (1877-1951) était un écrivain d'origine bretonne, aristocrate, très «vieille France», profondément chrétien, nostalgique de la monarchie. Il avait obtenu le Prix Goncourt pour son livre Monsieur des Lourdines. En 1937, il était célèbre, et avait toutes les chances d'entrer à l'Académie Française. C'est alors que sa femme, qui connaissait bien l'Allemagne, l'entraîna dans un voyage outre-Rhin. Et le digne aristocrate eut le coup de foudre pour Hitler et le national-socialisme. Et il écrivit son livre sacrilège, La Gerbe des Forces. Comme l'écrit Saint-Loup [Marc Augier]: «Alphonse de Châteaubriant était un très grand chrétien dont on dirait aujourd'hui qu'il était 'en recherche'. Au cours de leur recherche, les catholiques progressistes contemporains tombent sur Marx. Châteaubriant tomba sur Hitler. C'est ainsi. On n'y peut rien. Personne n'y peut rien. Sauf interdire le bouquin, ce qui fut assuré par la Sécurité militaire [gaulliste] en août 1944.»

Marc Augier continue: «Avec quelques réserves dues à sa foi chrétienne, Châteaubriant bascule dans l'ordre nouveau et le fait savoir en trois cent pages fulgurantes. (…) Scandale énorme dans un monde atrocement conformiste où la propagande mondialiste prépare à la Seconde Guerre civile européenne. (…) Ce qu'il dit de Hitler dans ce livre consterne les bien-pensants, provoque la colère des allogènes maîtres de l'opinion.»

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