CRS épuisés par le plan Vigipirate

Publié le 08 avril 2015 par Tripuniforme

source : Francetvinfo.fr

Des missions multipliées, des horaires à rallonge, des repos plus difficiles à prendre, les CRS, épuisés, n'en peuvent plus. En effet, depuis les attentats de Paris et l'activation du plan Vigipirate renforcé, les forces de l'ordre sont à bout de nerfs.
Pire, à Toulouse, la charge de travail a été plus lourde avec les manifestations sur le site de Sivens. Résultat ? Les arrêts maladie sont légions. Dans la caserne, 25  policiers sur 65 se sont arrêtés.

Des missions difficiles

L'épouse d'un CRS de la ville ne cache pas sa colère : "Vous vous rendez compte quand même qu'on envoie sur la voie publique des fonctionnaires de police qui n'ont pas dormi ? Ils attendent quoi ? Une autre bavure ?", s'énerve-t-elle, au micro de France 2.

Selon les policiers, le principal problème concerne les missions de protection devant les lieux sensibles, surveillés 24h/24, même quand ils sont vides. "Ce sont des missions difficiles. C'est un minimum de 6 heures de garde statique avec un gilet pare-balles qui pèse dix kilos", note Nicolas Comte, du syndicat Unité SGP Police FO.

source : Francetvinfo.fr

Des missions multipliées, des horaires à rallonge, des repos plus difficiles à prendre, les CRS, épuisés, n'en peuvent plus. En effet, depuis les attentats de Paris et l'activation du plan Vigipirate renforcé, les forces de l'ordre sont à bout de nerfs.
Pire, à Toulouse, la charge de travail a été plus lourde avec les manifestations sur le site de Sivens. Résultat ? Les arrêts maladie sont légions. Dans la caserne, 25  policiers sur 65 se sont arrêtés.

Des missions difficiles

L'épouse d'un CRS de la ville ne cache pas sa colère : "Vous vous rendez compte quand même qu'on envoie sur la voie publique des fonctionnaires de police qui n'ont pas dormi ? Ils attendent quoi ? Une autre bavure ?", s'énerve-t-elle, au micro de France 2.

Selon les policiers, le principal problème concerne les missions de protection devant les lieux sensibles, surveillés 24h/24, même quand ils sont vides. "Ce sont des missions difficiles. C'est un minimum de 6 heures de garde statique avec un gilet pare-balles qui pèse dix kilos", note Nicolas Comte, du syndicat Unité SGP Police FO.