Critiques Séries : Gotham. Saison 1. Episode 19. Beasts of Prey.

Publié le 14 avril 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Gotham // Saison 1. Episode 19. Beasts of Prey.


L’une des histoires les plus intéressantes de cet épisode (et je pense que cela doit être la seule) c’est celle de Fish Mooney encore coincée sur la Dollmaker Island. Elle veut s’échapper de cette île de cinglé et l’on peut comprendre qu’elle ait peur de ce Docteur Maboule capable de transformer n’importe qui en monstruosité. Peut-être que l’histoire de Dollmaker a une importance dans le développement du personnage de Fish qui ne nous a pas encore été révélé, mais disons que je trouve que au delà de l’action et de la tension qui s’installe, c’était tout de même sacrément creux tout cela à cause des scénaristes qui n’arrivent pas à utiliser de façon judicieuse les personnages. C’est ce que j’ai ressenti à nouveau avec cet épisode et après une longue pause d’un bon mois, je dois avouer que j’attendais tout de même plus de la part de la série. Mais Gotham ne cherche plus à m’offrir quoi que ce soit de bon si ce n’est un solide épisode une fois tous les 4 épisodes dirons nous. Je trouve intéressant l’histoire de Fish mais elle est restée trop longtemps sur cette île et elle a vraiment besoin d’en sortir. Cet épisode est là plus ou moins pour tenter de sortir le personnage de cette sale situation. Elle va même prendre une balle tout de même. J’ai adoré aussi voir le docteur la menacer quand elle demande quelque chose.

Mais il préfère tout de même croire les intentions de Fish plutôt que de penser qu’elle allait vraiment s’évader avec les autres. Il n’est pas très malin, trop passionné par le fait que Fish est pour lui une sorte de bras droit. Fish sait conduire un hélicoptère mine de rien, pas mal tout de même, surtout qu’elle peut le conduire avec une seule main car elle a besoin de l’autre main pour reboucher le trou qu’on vient de lui faire avec une balle. A Gotham, les choses sont légèrement différentes et tout de même beaucoup moins drôles. Le départ de Jada Pinkett Smith de la série va sérieusement me décevoir car sans elle, Gotham va devenir encore moins intéressante qu’elle ne semble l’être actuellement. Autant dire que je ne demande déjà si une saison 2 (déjà commandée) est une bonne idée. Si j’ai même envie de la voir (ou non). Jim Gordon continue d’être fidèle à lui même. Et dès que Gotham tente quelque chose avec lui (comme c’était le cas dans l’épisode précédent), on se rend rapidement compte du fait que ce n’est qu’une sorte de mirage qui tente de nous dire que quelque chose de bon va arriver mais rien n’arrive et je finis donc pas être complètement déçu. Jim Gordon est tout de même sacrément drôle.

L’histoire de la semaine est donc celle de Ogre, un serial killer qui n’existe ni d’Adam ni d’Eve dans l’univers des comics DC (oui, j’ai fais ma petite recherche) mais si c’était le plus gros des problèmes, on serait sauver car au fond je ne suis pas contre l’idée qu’une série puisse aussi en partie s’affranchir de son modèle de base afin de créer de nouvelles choses qui sortent de l’ordinaire. Mais il n’y a rien qui sort de l’ordinaire dans cet épisode. Ogre est tout sauf un bon personnage. En tout cas, la série ne parvient pas à le rendre passionnant. Milo Ventimiglia a beau l’incarner, ce dernier l’incarne avec tellement peu de charisme… Jason Lennon est un homme qui cherche l’amour et qui n’est pas prêt de se faire larguer ou se voir refuser quoi que ce soit. Ogre est donc son nombre de serial-killer complètement cinglé. Finalement, ce nouvel épisode de Gotham est quelque chose d’assez drôle car je me demande vraiment à quoi cela sert vraiment. La série a beau tenter, elle ne fait rien qui ne me donne envie de revenir la semaine prochaine. Même de voir Jim prendre plus de place, de le voir prendre du caractère et de se forger une vraie histoire…

Note : 1/10. En bref, pauvre Fish tout de même, coincée dans ce bazar.