Le pilote Andrew Danziger témoigne sur les OVNIS

Par Nathalieluna @NathalieLuna73


Lors d'une interview pour le " New York Daily News", Andrew Danziger un professionnel respecté de l'aviation ( il a notamment piloté l’avion de Barack Obama pendant sa campagne présidentielle en 2008) confie avoir  croisé un objet volant non-identifié le 10 avril 1989, à 20 heures, alors qu’il n’était encore que jeune copilote, au cours d’un vol intérieur entre Kansas City et Waterloo, dans l’Iowa.
«C’était une soirée magnifique. La lune était pleine et la visibilité parfaite» précise-t-il. C’est à 350 kilomètres de Waterloo, à une altitude d’environ 4500 mètres, que s’est déroulée la rencontre : «Il y avait des nuages fins tout autour de nous éclairés par la pleine lune qui brillait à notre gauche, du côté du commandant de bord. (…) Il y avait aussi un disque blanc que l’on pouvait clairement distinguer à travers les nuages, juste à notre droite.»
Andrew Danziger a signalé la présence du disque au commandant de bord. ce dernier lui a confirmé qu’il l’observait depuis que l’avion s’était stabilisée à son altitude de croisière. «Cela ressemblait à la lune mais l’objet était à droite et la lune à gauche» poursuit -il. «Nous avons scruté le sol pour tenter d’apercevoir des éclairages publicitaires particulièrement puissants mais nous n’avons rien vu.»

A environ 60 kilomètres de l’aéroport de Waterloo, nous avons amorcé notre descente. Depuis 20 ou 30 minutes, le disque blanc était toujours dans notre champ visuel. Pris par les préparatifs de l’atterrissage, nous l’avons perdu de vue pendant une minute. Mais quand je l’ai regardé de nouveau, j’ai crié au commandant de bord: «Bordel de M… !».
Il a immédiatement tourné son regard dans la direction que je lui indiquais : au-dessus des nuages, à l’endroit où se trouvait le disque, il y avait maintenant une boule rouge géante. Elle était grande et brillante, pas assez pour illuminer la cabine mais très lumineuse quand même. Nous sommes restés sans rien dire, stupéfiés. Nous avons eu peur de la percuter mais très vite nous sous sommes rendus compte que la boule géante suivait une trajectoire parallèle à la nôtre, à la même vitesse que l’avion. Pendant que nous descendions lentement sous les 4000 mètres, la sphère brillante a aussi commencé à descendre. Elle est passée derrière les nuages comme un coucher de soleil. Au bout de 30 secondes, des centaines de flashs ont illuminé l’intérieur de la masse nuageuse. Puis, alors que les flashs se faisaient de plus plus lumineux, la section du nuage où avait pénétré la sphère a commencé à se distendre comme du ‘Silly Putty’ (NDR: ou Mastic Idiot, pâte à modeler visqueuse et élastique). Les deux parties du nuage se sont écartées lentement tandis que le milieu devenait de plus en plus fin. Enfin, le ‘fil’ qui reliait les deux sections du nuage s’est rompu et, d’un coup, tout à disparu. Il n’y avait plus rien: plus de disque brillant, plus de flashs lumineux, plus aucun des nuages fins qui nous accompagnaient depuis 40 minutes. Plus rien ! Dans le ciel sans nuage, il n’y avait plus que la lune à notre gauche.»

Cette soudaine disparition des nuages est l’un des éléments les plus troublants du récit d’ Andrew Danziger: comment ont-ils pu s’évaporer en un instant ainsi que le laisse entendre le pilote ? Y’a-t-il eu une brève perte de conscience pendant l’avion quittait la zone nuageuse ? Médusés, les pilotes se sont ensuite concertés pour décider de rapporter ou non leur observation. Andrew Danziger a contacté la tour de contrôle de Kansas City en demandant sans autre précision s’ils avaient repéré quelque chose sur le radar: «Non rien, à part vous». «Pas dans l’immédiat mais il y a quelques minutes, à 2 heures, par rapport à notre position ?» a indiqué le copilote. La tour de contrôle a confirmé sa première réponse: «Non, c’est une nuit tranquille. On surveille tout le secteur entre Kansas City et Waterloo sur nos écrans de contrôle et vous êtes seul depuis une heure.» Les question d’Andrew Danziger ont été reçues 5 sur 5 par le contrôleur aérien: quelques instants plus tard, la tour de contrôle reprend contact et demande : «Vous voulez signaler un OVNI ?». Après un court instant de réflexion, les pilotes acceptent.
Cinq photos de l'écran radar du National Airport où apparaissent distinctement des OVNI qui ont survolé Washington en 1952. 
Dans la dernière partie de son récit, Andrew Danziger détaille la procédure que le pilote et le copilote ont suivi pour rapporter leur observation: «On m’a dit d’appeler National UFO Reporting Center. A cette époque, je ne savais même pas qu’un tel centre existait qui recueille les appels des pilotes et des contrôleurs aériens. L’homme au bout du fil nous a interrogé séparément, Bruce, le commandant de bord et moi. Quand nous avons eu achevé de lui faire notre récit, la personne à l’autre bout du fil nous a dit que nous n’entendrions plus jamais parler de lui et que nous n’obtiendrions aucun retour d’information complémentaire. C’était notre premier et dernier contact avec lui.»

Là encore, la description de cette procédure soulève quelques interrogations. Contrairement à ce que l’on pourrait croire en lisant le récit d’ Andrew Danziger, le National UFO Reporting Center n’est pas un organisme officiel ou lié au gouvernement américain. Il n’existe d’ailleurs pas d’instances de ce type aux Etats-Unis contrairement à la France qui dispose du Geipan ( le Groupe d'études et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) , dépendant du Centre national d'études spatiales (CNES), lui même affilié au Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et au ministère de la Défense. De plus, le NUFORC, fondé en 1974, n’est absolument pas spécialisé dans la collecte des témoignages des pilotes ou de professionnels du secteur aérien. Il propose une «hotline» qui enregistre 24 h/24 les observations d’OVNIS en provenance de tout le territoire des Etats-Unis, sans exclusive.La phrase aux accents très «Men in Black» qui conclut l’entretien («La personne à l’autre bout du fil nous a dit que nous n’entendrions plus jamais parler de lui et que nous n’obtiendrions aucun retour d’information complémentaire») est donc assez incongrue. Ou plutôt assez assez logique puisque le National UFO Reporting Center se consacre surtout à un travail de compilation des témoignages à des fins statistiques. Ses ressources financières et humaines limitées ne lui permettent d’enquêter que sur un très faible pourcentage des cas qui lui sont soumis.
Le rapport d’Andrew Danziger et de son commandant de bord est donc un signalement a minima, sans trace écrite officielle, qui, selon toute vraisemblance, a été rejoindre les archives du NUFORC sans autre forme de procès… D’ailleurs, Andrew Danziger souligne par la suite que la compagnie aérienne pour laquelle il travaillait à l’époque n’avait pas de «ligne de conduite officielle concernant les OVNIs et n’en a toujours pas aujourd’hui».

Andrew Danziger achève son récit par un regard rétrospectif sur cet incident qui l’a profondément marqué mais qu’il n’avait jamais évoqué publiquement. «C’était il y a 25 ans. Aujourd’hui, je suis plus vieux, plus sage et arrivé presque au terme de ma carrière. Au cours des dernières années, le sujet OVNI s’est parfois  imposé de cockpit. Et beaucoup plus qu’une poignée de pilotes m’ont confié leur propre histoire d’OVNI.»
Et Andrew Danziger conclut: «Je n’exagère pas en disant que pratiquement tous les pilotes croient aux OVNIS.»
Source :http://www.parismatch.com/