Critiques Séries : Madam Secretary. Saison 1. Episode 20.

Publié le 17 avril 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Madam Secretary // Saison 1. Episode 20. The Necessary Art.


Plus le temps passe et plus on apprend de la fin de la saison 1 de Madam Secretary. Ce fût en tout cas une très belle aventure pour le moment et cet épisode était d’assez bonne facture. La Guerre Froide est quelque chose que l’on ne peut qu’apprécier dans une série géopolitique, et cette fois-ci elle a failli faire à nouveau son apparition quand un sous-marin russe est entré dans les eaux américaines près de l’Alaska. Les incidents diplomatiques sont si vites arriver et une histoire de sous-marin peut rapidement changer la donne. Les sous-marins cela me rappelle un peu The Last Resort, cette série ambitieuse de Shawn Ryan qui n’était qu’une grosse déception. En tout cas, je n’avais pas du tout été complètement convaincu par cette série et je reste encore septique quelques années après. C’est vous dire. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le sujet de cet épisode étant donné que l’on ne parle pas de l’indépendance d’un sous-marin qui a l’arme atomique. Henry est donc l’homme de la situation, encore une fois et je trouve ça un peu facile de toujours faire en sorte qu’il soit l’homme de la situation, celui qui peut sortir le pays de problèmes monstrueux et donc aider Liz à s’en sortir. Car mine de rien, elle a encore une fois une crise internationale à gérer et pas des moindres, avec l’un des anciens ennemis des Etats-Unis.

La relation entre la Russie et les Etats-Unis est toujours quelque chose de très complexe à définir. Il n’y a plus vraiment de Guerre Froide mais elle a laissé des traces. On sent que les deux pays ne sont pas amis (encore plus depuis l’histoire de la Crimée). Parfois la politique ce n’est qu’une façon de bluffer, de sauver la face et de tenter de faire en sorte de se sortir de situations dont il n’est pas forcément simple de se sortir. En tout cas, cet épisode de Madam Secretary tente de creuser un peu plus l’utilité de certains personnages tout en parlant de problèmes géopolitiques assez intéressants dans leur ensemble. J’aime bien les relations avec les russes car c’est souvent sujet à de très bonnes idées. Quoi qu’il en soit, Liz de son côté ne semble pas toujours très émotionnellement prise par ce qui se passe. Elle reste calme, avec une voix pragmatique et c’est assez impressionnant dans le sens où Henry, son mari, était presque pris en otage par le Président Ostrov. La Russie a une place importante ces derniers temps au cinéma (The Ryan Initiative) mais aussi dans les séries (House of Cards a également utilisé le filon durant la saison 3 avec Lars Mikkelsen dans le rôle du Président russe).

Madam Secretary s’inspire énormément de la réalité et forcément que l’histoire de la Crimée a inspirée les scénaristes de la série. On le voit très bien avec ce qui se passe en Latvia. Mais c’est une construction solide d’épisode que vient nous proposer Madam Secretary mine de rien dans le sens où l’on ne s’ennuie pas une seule seconde. L’histoire prend une tournure assez fun et amusante quand Madam Secretary décide d’utiliser le morse afin de communiquer avec les soldats russes. Liz de son côté est très forte dans la gestion de crise. Elle nous le démontre dans cet épisode, surtout avec son équipe qui est toujours très en forme. La série n’a de cesse de créer des situations assez intelligentes dans leur ensemble afin de nous donner une vision de leader de Liz, tout en gardant aussi son côté ultra attachant qu’elle exploite de façon assez judicieuse. Car je n’ai rien à redire au sujet de Liz mine de rien, ce qui est une excellente chose de toute façon. Quoi qu’il en soit, on arrive à un moment où Madam Secretary a aussi besoin de nous lancer vers les derniers épisodes de la saison. Elle ne le fait pas forcément de la meilleure façon qu’il soit dans le sens où il n’y a pas de gros fil rouge en attente mais bon, j’ai hâte de voir la suite malgré tout.

Note : 6/10. En bref, sans être parfait cet épisode permet de mettre en avant un problème qui reste toujours présent dans la relation entre les russes et les américains.