The Once au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 23 avril 2015

Publié le 23 avril 2015 par Concerts-Review

Le Witloof à 20h05, une vingtaine de curieux déambulent dans la crypte.

20h10', le trio The Once rapplique, nous sommes à +/- 40.

The Once, Terre Neuve ( Newfoundland du côté de la feuille d'érable), actifs depuis 2004 selon la bio, quatre albums, le dernier 'Departures' en 2014.

Reconnaissance internationale grâce à Mike Rosenberg, better known as Passenger, qui les invite pour son 'Whispers Tour'.

Genre?

Du folk/americana traditionnel, accent mis sur les harmonies vocales.

Ton dada c'est les Watersons, les Webb Sisters, les Seekers, Steeleye Span, Cloudstreet , tu risques de craquer face aux mélodies aux charmes désuets offerts par The Once.

Sur scène la place centrale est occupée par Geraldine Hollett ( voix limpide, tambourin manié au pied, bodhran), elle est flanquée d'Andrew Dale et de Phil Churchill, des muti-instrumentistes manipulant avec dextérité guitare, banjo, mandoline ou bouzouki et assurant de suaves harmonies.

Le set commence très fort par une étonnante version a capella de 'Coming back to you' de Leonard Cohen

Une voix cristalline soutenue par le chant en harmonies impeccable des deux barbus, le Witloof se laisse envelopper par la grâce émanant du groupe canadien.

'Departures' is full of travelling songs, 'You lead, I will follow' is one of them, it was written by Andrew.

Une lovesong en mode indie folk.

Le banjo apparaît pour introduire 'All the hours', à propos de toutes les heures passées dans les cars ou les bars en tournée.

Life on the road, you know!

Le faussement naïf 'Standing at your door' narre les mésaventures d'une jeune fille amoureuse, mais pas du bon, elle se pose des questions face à la porte de l'élu, should I go, should I stay?

Une torch song aimable et mélancolique.

Une nouvelle cover et pas n'importe laquelle, 'I can't help falling in love with you' rendue célèbre par Elvis Presley.

Chair de poule garantie.

This was the most romantic song in our répertoire!

C'est à Alison Krauss que tu penses en entendant 'Fool for you' qui soudain vire Rolling Stones, 'You can't always get what you want'.

Ils enchaînent sur une histoire de rupture happening during a road trip sur les routes désertes de Newfoundland, c'était un Toyota bleue ajoute Phil, voici ' Into your life' et ses superbes lignes de mandoline.

Parenthèse, le morceau n'est pas autobiographique, toujours selon Phil qui ne fume pas de Havane.

'The town where you lived' a été écrit à la mémoire de mon père décédé il y a plusieurs années.

It's a sad story but a happy song, ajoute le rouquin, son analyse se vérifie sur scène.

Un nouvel emprunt, ' Everything Else' est de la plume de Jodie Richardson et a été enregistré par un punk band de chez nous, Fur Packed Action, les lyrics contiennent les mots I'm really loaded, comprenez 'bourré'!

Le punk track s'est mué en valse folk dans la version de The Once.

Next one is brand new, 'The boy I used to be' a été inspiré par nos liens d'amitiés avec Passenger.

Le titre le plus surprenant du set sera la reprise de Queen, 'You're my best friend', un hit accidentel en Corée du Sud.

La suivante trempe entièrement dans l'univers des pubs irlandais, it's a bar song, mais il s'agit d'un pub calme, pas de beuveries ou de singalong debout sur les tables.

' A round again' par contre sera plus rythmé pour finir en canon enthousiaste, The Once ayant invité toute l'assistance à participer à la conception du débarquement.

'We are all running' met un terme à ce concert estimable et attachant.

Ils reviennent pour un double encore débutant par un des titres les plus applaudis, leur version magique de 'Nothin compares to you', suivie par l'endiablé 'Jack the sailor' sentant bon la verte Eire ou l'Ulster au choix.

La tournée continentale de The Once s'achevait à Bruxelles, ils se produisent au UK à partir du 28 avril.