"Aujourd'hui est un beau jour pour mourir"

Publié le 01 juin 2008 par Lyanne
Je rentre de ma séance d'ostéo, et le travail avance bien ! Il va falloir que je réfléchisse sur ma souplesse, car cela l'empêche d'agir sur certaines vertèbres bloquées... Peut-on être trop souple... En tout cas elle me trouve de mieux en mieux.

Eh oui, je suis bien, et d'une bonne humeur particulière depuis quelques temps. Il faudra que je vous parle des cartes amérindiennes que j'utilise... Là il s'agit de la carte du bison qui m'accompagne depuis pas mal de temps, et qui explique ma bonne humeur (elle ne cause pas mon humeur, elle me l'a faite comprendre). C'est celle de la prière et de l'abondance.

"Aujourd'hui est un beau jour pour mourir " C'est une citation amérindienne, pour dire qu'on a tellement, que cela nous suffit !

Tout le reste est le bienvenu encore certes, mais on remercie pour ce qu'on a reçu. Je suis simplement bien de ce que je reçois, alors qu'on est si souvent vide de ce qu'on attend !

Vous voyez ce que je veux dire, société de consommation qui nous influence partout, à toujours vouloir plus de ce qu'on a déjà ! Cette phrase amérindienne, que j'avais lue enfant, m'avait parue si surprenante ! Je suis reconnaissante de l'avoir intégrée, alors qu'on a si souvent peur de perdre dès qu'on est heureux !

J'adapte souvent cette phrase aux circonstances.

Il m'est arrivé par exemple de traduire, un vrai pont de communication si intense... J'avais remercié toutes les personnes présentes, et je me souviens avoir dit : "Si avoir appris l'espagnol n'a été que pour ces moments, cela me suffit".

Il y a quelques temps, un premier jour de formation, j'ai appris quelque chose de vraiment important pour moi, et je voulais faire comprendre à quel point : "Je peux me lever et partir, j'ai reçu ce que j'étais venu chercher !"

Voilà, je me sens comme ça maintenant, alors que je l'avais oublié ces dernières années.

Ben oui, j'ai eu l'impression que quitter mon ex me privait de quelques années que je reconnaissais comme perdues. Il se jugeait aussi trop responsable de mon humeur, donc culpabilisé, et surtout, cela nourrissait trop ses propres humeurs, dont il me rendait donc responsable ! A-t-on à être heureux dans le but que l'autre le soit ? Non... Et c'est comme ça qu'on peut être heureux, et participer au bonheur de l'autre au bout du compte ! En même temps, tout peut s'arrêter car tout continue dans l'abondance de ce que j'ai déjà.

Maintenant, mon bonheur repose bien sur moi, et sur une reconnaissance envers "l'univers", donc je peux aussi dire merci à quelqu'un, montrer que je suis heureuse, et conserver mon bonheur sans en être vidée. ça, c'est en train de s'intégrer, mais c'était un peu nouveau pour moi quand même...