Critiques Séries : Esprits Criminels. Saison 10. Episode 22.

Publié le 03 mai 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Esprits Criminels // Saison 10. Episode 22. Protection.


Après l’épisode précédent et ce qui est arrivé à Hotchner, je dois avouer que j’ai trouvé dommage que cet épisode n’use pas plus que ça les conséquences de l’épisode précédent dans cet épisode. Et cet épisode manquait tout de même d’efficacité. J’avais l’impression que durant toute une partie de l’épisode l’histoire ronflait sévèrement avant de décoller dans les dernières minutes de l’épisode. Les choses deviennent en effet intéressantes à la fin de l’épisode. Danny Lee Stokes, le vilain de la semaine, a été diagnostiqué avec une schizophrénie et des paranoïas extrêmes. Il a perdu complètement le contrôle de sa propre existence quand sa mère a été brutalement assassinée. Il peut donc devenir dangereux à n’importe quel moment. Si cette base d’histoire est intéressante, Criminal Minds nous sert quelque chose que l’on a déjà pu voir il y a plusieurs années dans la série et en bien mieux. Les criminels schizophréniques c’est quelque chose que l’on a déjà vu des dizaines de fois car Criminal Minds sait très bien que c’est ce genre de criminels, un peu désorganisés, qui permettent de délivrer de bonnes intrigues. Enfin, c’est ce que je pensais jusque là puisque « Protection » m’a rappelé les mauvais moments de la série.

Vous avez les saisons 5 et 6, ces saisons aux épisodes plus que douteux, tombant dans le torture porn ennuyeux et pas très passionnant. C’était deux saisons catastrophiques qui ont probablement eu raison d’une partie des téléspectateurs de la série. Alors qu’elle a su relever la tête ces trois dernières années (même si cette année, je suis un peu plus septique sur certaines intrigues qui manquent toujours de fond). On a donc l’impression que cet épisode tente des tas de choses sans jamais parvenir à se concentrer sur l’une de ces choses. Le scénario divague alors de personnages en personnages, d’intrigues en intrigues. Plus le temps passe dans l’épisode et plus j’ai l’impression que celui-ci se moque légèrement de nous. Je trouve dommage que Criminal Minds ne veuille pas nous offrir un personnage différent ou en tout cas une façon de voir les choses qui change car cet épisode était une resucée de tout un tas de trucs déjà vu dans Criminal Minds et pas seulement, dans tout un tas d’autres séries policières. Je n’aime pas revoir les mêmes intrigues et encore moins les voir gérées de la même façon. De plus, Danny Stokes (incarnée par Joe Adler - The Mentalist -) n’est pas un méchant si original que ça.

Certes, Criminal Minds n’a pas besoin d’avoir des méchants avec des personnalités particulièrement originales mais c’est un minimum vous ne pensez pas ? En tout cas je pense que la série a raté complètement quelque chose qui aurait pu être extrêmement efficace. C’est là que je me rends compte aussi que Criminal Minds a une idée assez parfois étriquée de son univers, comme si elle ne pouvait pas toujours sortir de ces intrigues classiques. Quant aux conséquences de l’épisode précédent, c’est simple il n’y a rien du tout. La série semble oublier ce qu’elle tente d’introduire, comme si les conséquences n’aillent probablement être vues que dans le tout dernier épisode de la saison. Ce serait tout de même dommage de ne pas donner plus de place aux idées de ce genre là, surtout pour un personnage comme Hotch qui n’a pas souvent l’occasion d’être mis en avant depuis un petit bout de temps maintenant (depuis la saison 5 il me semble qu’il n’a pas eu droit à un véritable arc narratif qui met en scène un problème chez lui). Quoi qu’il en soit, je suppose donc que cet épisode n’était là que pour faire du remplissage et c’est une médiocrité affligeante.

Note : 3/10. En bref, un épisode décevant qui met 40 minutes à décoller.