Pour quitter l’exposition temporaire consacrée à la toilette, il faut descendre quelques marches et traverser la magnifique salle présentant des oeuvres de Claude Monet. La lumière qui semble y naître des toiles (nymphéas, saules, iris…) nous emporte immédiatement. Certes, il y a, dans son cadre, ce tableau « Impression soleil levant ». Mais tout ici vibre : la façade de la Cathédrale de Rouen, une vue de Londres, la brume sur l’étang. J’y vois une relation avec Turner, les prémisses d’un art abstrait, la joie de la couleur et de ce qui, perpétuellement, change.
À l’étage, une salle est réservée à Berthe Morisot. La référence à Renoir s’impose, surtout parce que les deux soeurs Rouart ont posé pour les peintres : on connaît les deux jeunes pianistes de Renoir, on les retrouve ici dans un jardin. Et dans le couloir jouxtant cette salle, de nombreuses oeuvres que possédait Berthe Morisot soulignent ses amitiés et révèlent l’ambiance artistique qui régnait autour d’elle.
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