Heureusement, en France, les ministres qui s'endorment ne sont pas canonnés…

Publié le 14 mai 2015 par Gezale

Kim Jong Un ne plaisante pas.

Le dictateur de la Corée du nord, n’est pas quelqu’un de facile. Son ministre de la Défense, Hyon Yong-Chol, a été exécuté pour déloyauté et manque de respect envers le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un. Le ministre s’était assoupi pendant un défilé militaire et compte tenu de sa charge, cette attitude indolente autant qu’insolente a été considérée comme un crime. Mais le pire est à venir. Afin que de tels faits ne se reproduisent pas, Kim Jong Un a décidé de le faire tuer au canon, autrement dit de le réduire en bouillie. Autant dire que le spectacle ne devait pas forcément être beau à voir et que la précision des serveurs de l’arme a dû être considérée comme un signe d’allégeance au grand meneur de la Corée du nord, surtout réputée pour la fermeture de ses frontières, ses attitudes belliqueuses, ses famines récurrentes, sans oublier les menaces constantes de recours à l’arme nucléaire. On ne rigole pas tous les jours en Corée du nord. Et si les faits dramatiques ont été rendus publics par la Corée du sud, c’est bien parce que les moyens modernes de surveillance et d’espionnage permettent tout de même d’en savoir plus sur les tragédies collectives et humaines de ce pays au régime totalitaire.
La droite sarkozyste a moqué François Hollande durant son voyage à Cuba. Certains ténors de l’UMP ont reproché au président de la République d’avoir commis une faute morale en allant rendre visite à Fidel Castro, le leader maximo. Franchement, ces gens-là ont la mémoire courte. Quand Nicolas Sarkozy recevait en grandes pompes Kadhafi le tyran libyen et lui permettait d’installer sa tente dans les jardins de la République ou quand le même président français recevait Bachar Al Assad pour un défilé du 14 juillet, les membres de la droite française criaient moins fort ou ne criaient pas du tout. Si certains, à gauche, ont la nostalgie de Che Guevara et de la révolution cubaine, c’est surtout parce que les combattants regroupés autour de Fidel Castro ont mis fin à une tyrannie criminelle et à la mainmise des intérêts américains sur l’île. Je ne suis pas de ceux qui ignorent la qualité du système de santé cubain ainsi que son souci d’éduquer tous les enfants. Je n’ignore pas, non plus, les atteintes aux droits de l’homme, les emprisonnements arbitraires, la presse bâillonnée, Internet surveillé…Cuba n’est pas une démocratie moderne. La France aurait tort, cependant, de ne pas anticiper les évolutions évidentes au sein du pouvoir qui gouverne cette île magnifique depuis plus de 50 ans.
A lire la presse locale et le compte rendu de la séance du conseil municipal de lundi à Louviers, c’était chaud bouillant parmi les élus et dans les rangs du public. Passons sur les éternelles…passes d’arme entre le nouveau maire et l’ancien. Martin surjoue son rôle d’opposant et Priollaud a beau jeu de chercher à apparaître comme l’homme sûr de lui et de ses comptes. Car les joutes verbales entre les deux hommes sont essentiellement centrées sur les dépenses de l’un et les économies de l’autre. Je n’ai pas toujours été d’accord avec Martin, peu s’en faut. Je lui ai souvent reproché d’être obsédé par l’investissement et très peu intéressé par le fonctionnement et donc l’entretien des équipements publics. Le niveau d’impositions est trop élevé à Louviers et ce n’est pas dû (pour l’instant) à la gestion du maire actuel. Je déplore, même si j’ai publié les arguments de M. Priollaud, l’abandon du projet de construction d’une nouvelle école Jules Ferry et d’aménagement de tout un quartier. Je demeure persuadé que toutes les voies possibles de réalisation n’ont pas été explorées. Si Franck Martin n’avait pas autant tergiversé et ralenti le processus, le chantier serait lancé et l’affaire sur les rails. Un mot, enfin, sur l’avenir de cette opposition : il faut que cesse ce climat plus passionnel que passionné. 2020 c’est loin et cela se prépare. Des idées neuves et des hommes neufs. Voilà les ingrédients des futurs succès.
Le congrès du Parti socialiste se prépare et les militants vont devoir voter sur les motions (A,B,C,D) dont celle de Jean-Christophe Cambabélis, le premier secrétaire, représentée dans l’Eure par Marc-Antoine Jamet. Nombre de militants et d’adhérents regardent tout cela avec détachement. Pour les Eurois, le moment le plus important sera celui du choix du premier secrétaire départemental et des secrétaires de sections. Dès que les candidatures seront connues, je reviendrai en détails sur l’action des sortants et sur les projets des postulants. J’ai évidemment une certaine idée de la personnalité du premier secrétaire souhaitable pour notre département dans un contexte politique national très difficile pour les socialistes depuis trois ans.