Le Pouvoir de l 'Imaginaire (403): "Je doute ...Donc je suis!" ( suite 4)

Publié le 20 mai 2015 par 000111aaa

Comme deuxième sujet  je me propose de terminer de vous parler   des compléments  de  réponses que je compte apporter   à mon  CANDIDE  habituel  sur  diverses évolutions  possibles  de l’univers …Et à ce propos , en réponse à un commentaire d’un lecteur hier   , je tiens à souligner  que si  ( je le cite) « les hommes ont toujours préféré l'idée d'une création finalement bien plus sécurisante et adaptée notre expérience de la "naissance", du début d'un processus, d'une origine que l'on peut situer. Nous sommes incapables de vivre et de penser dans l'éternité. » je m’écarte de la définition courante   du terme «  éternité »  et  je  ne fais pas personnellement  de différence entre  une « éternité continue » et une «  éternité  à cycles , a boucles,  à multivers  » , etc. (  improuvables d’ailleurs à tout jamais !)…

« Ah ( rétorquez-vous)  ne savez-vous pas OLIVIER  que le « temps n’existe pas !Qu’il n’est qu’illusion ??! »(  EINSTEIN / ROVELLI /ELISHEAN  etc. ).Fichez moi la paix   avec  vos distinguos   ! Je me rallie a la conclusion d  ‘Etienne  KLEIN «Le temps fabrique de la durée mais pas nécessairement du changement   ….. Je précise  en outre   que pour ce qui  concerne  les constituants  de l’ « éternité »  , je considère que le terme est  bien mieux  définissable par la THEORIE MATHEMATIQUE DES  ENSEMBLES   et par conséquent   si un modèle  d’univers  tel que  OSCAR par exemple   comprend des  phases temporelles  d’ «  'état stochastique sans masse-espace-temps-spin »   elles rentrent  cependant  comme éléments   de l’ensemble « Eternité de  l’Existant »  ( tout  temps « immobile » devient  un élément neutre  de l’ensemble) ….Plus brièvement exprimé , mon « éternité »à moi  a la puissance du continu mathématique   mais   ne signifie pas  nécessairement  «  continuum dynamique  de la flèche du temps physique  ».Il en est  de  même d’ailleurs  dans le premier modèle de la  « gravité à boucles » de  LEE SMOLIN   où   la flèche du temps est ramenée à la taille du sub quantique de  PLANCK   et peut être nulle pour   certaines boucles et  active  (≠0) pour d’autres …….. ETC

--------------------------------------------------------------

Pour revenir à l’obsession de mon  CANDIDE  sur la destinée de notre univers  , je me vois forcé d’en revenir à  l’utilisation d'un modèle cosmologique et je choisis   le  Standard  c’est à dire  le biais de la théorie de la Relativité générale. Celle-ci  fut en effet complétée pour   décrire l'évolution d'un univers homogène et isotrope, par l'intermédiaire des équations de Friedmann et  certains de mes lecteurs ne manqueront pas de me le reprocher car la simple vision du ciel nocturne semble montrer tout le contraire avec du noir ici et du brillant là ! ! !

 Comme je l’ai dit récemment par une  lapalissade quand le taux d'expansion  sera  nul l'expansion s'arrêtera !. L'équation dictant la valeur du taux d'expansion de l'Univers, noté H, est une des deux équations de Friedmann. Elle s'écrit :

3  {H²/c² + K/a² = 8∏ Gρ/c4

où c  est la vitesse de la lumière, K / a² la courbure spatiale, G la constante de gravitation et ρ l'ensemble des densités d'énergie des différentes formes de matière qui emplissent l'univers. La courbure spatiale représente la forme géométrique de l'espace et je vous ai raconté et montré en graphique les divers cas de  courbure possibles . Mais tout ceci ne suffit pas à contenter mon  CANDIDE ! Et que l’univers se gonfle et se dilue à l’infini  ou s’écrabouille  en BIG RIP à un moment donné, il s’en moque !…En revanche, ce qui pourrait le captiver , c’est  la  fin fantomatique d’un  univers a la  DOMINIQUE MAREAU  où tout retournerait  peu à peu à un chaos brumeux  globalement nul d’OSCARS 1D !

-------------------------------------------------

Redevenons donc  plus précis  pour  CANDIDE en parlant  du cimetière possible des particules de masse   pour un univers se diluant à l’infini ….. Dans les années 1970, le cas a été étudié par l'astrophysicien Jamal Islam et le physicien Freeman Dyson. Puis, dans leur livre « Les cinq âges de l'Univers »( 1999), les astrophysiciens Fred Adams et Gregory Laughlin ont divisé le passé et l'avenir d'un univers en expansion en cinq époques….Je vous passe les détails en me recentrant sur l’essentiel des questions de CANDIDE ….Tout va dépendre alors de la stabilité du proton  et je vous  ai  appris qu’ aucune manip  de mesure de temps de vie  du proton n’est   envisageable  car la valeur de  celui-ci oscille entre 1041   années et  101500   années …… Je vous présente alors en échelle log du temps   le graphique résultant des calculs de ces auteurs

----------------------------------------------------------

Et pour vous montrer a quel point l’évolution des résultats  ( celle de la collaboration  PLANCK en particulier   risque de changer   les résultats de calculs  , je vous encourage a les comparer a ce dernier graphique  présenté il y a deux semaines

 

  N arretons surtout  pas de douter !

 a suivre