Ensuite, ce fut au tour des anglais de Public Service Broadcasting et de leurs voix pré-enregistrées. J. Willgoose, l'homme au noeud papillon, au charme et l'humour tout britanniques - curieux mélange de Mister Bean et de Jarvis Cocker - est le presque unique responsable de la musique (hormis la batterie). Si j'avais peur que cela soit trop statique sur scène, il n'en est rien. Un titre comme "Signal 30" y prend une dimension titanesque. Ils poussent à fond le côté pré-enregistré même pour parler avec le public, ajoutant une interaction et un décalage bienvenus. Si leur premier disque est devenu un de mes préférés de ces derniers années, j'étais resté nettement plus mesuré sur le second sorti en début d'année sur le thème de la conquête de l'espace. Bon, il faut avouer que même s'il est beaucoup plus hétérogène, il contient quelques morceaux ultra efficaces comme les singles "Gargarin", "Go" ou le plus éthéré "Valentina". Et puis, ils ont fini avec un sommet, dans tous les sens du terme, "Everest". Difficile de monter plus haut (l'espace peut-être?). Et surtout de redescendre après.
Public Service Broadcasting (+ We Were Evergreen) - Paris, le Petit Bain - 27 mai 2015
Publié le 30 mai 2015 par TotoEnsuite, ce fut au tour des anglais de Public Service Broadcasting et de leurs voix pré-enregistrées. J. Willgoose, l'homme au noeud papillon, au charme et l'humour tout britanniques - curieux mélange de Mister Bean et de Jarvis Cocker - est le presque unique responsable de la musique (hormis la batterie). Si j'avais peur que cela soit trop statique sur scène, il n'en est rien. Un titre comme "Signal 30" y prend une dimension titanesque. Ils poussent à fond le côté pré-enregistré même pour parler avec le public, ajoutant une interaction et un décalage bienvenus. Si leur premier disque est devenu un de mes préférés de ces derniers années, j'étais resté nettement plus mesuré sur le second sorti en début d'année sur le thème de la conquête de l'espace. Bon, il faut avouer que même s'il est beaucoup plus hétérogène, il contient quelques morceaux ultra efficaces comme les singles "Gargarin", "Go" ou le plus éthéré "Valentina". Et puis, ils ont fini avec un sommet, dans tous les sens du terme, "Everest". Difficile de monter plus haut (l'espace peut-être?). Et surtout de redescendre après.