OBÉSITÉ : Déménager vers un quartier défavorisé fait grossir – Am J Prev Med

Publié le 30 mai 2015 par Santelog @santelog
Cette nouvelle étude américaine établit un lien entre le fait de déménager vers un quartier défavorisé et la prise de poids.
Cette étude porte sur les données de la Dallas Heart Study (DHS), dans laquelle une cohorte multiethnique de 1835 sujets âgés de 18 à 65 ans a été suivie pendant 7 ans. Le statut socioéconomique d’un quartier a été évalué par l’indice NDI (Neighborhood Deprivation Index). Pendant la période analysée, il y a eu 263 déménagements vers un quartier moins favorisé.Une prise de poids… qui continue !

Ces déménagements ont été suivis d’une prise de poids, chiffrée à 640 g par unité de NDI en plus, par rapport aux personnes vivant dans les mêmes quartiers. La prise de poids progresse même dans le temps, pour atteindre 850 g par unité de NDI après 4 ans dans un quartier défavorisé.

Marqueurs de stress

Parmi les explications avancées, les auteurs expliquent que certains marqueurs biologiques (e.a. cortisol et protéine C réactive), activés notamment par le stress chronique, ont été associés à l’exposition à un endroit défavorisé. Cela pourrait activer ou altérer des voies neurologiques qui conduisent finalement à une prise de poids. Ils appellent néanmoins à poursuivre les recherches pour mieux comprendre le phénomène observé.

Référence :  Powell-Wiley T M et al, Am J Prev Med, Published ahead of print May 8, 2015

Source : Food in action, Melissa Olieslaeger, stagiaire & Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste

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