Déception et abandon du mois de mai

Par Lecturissime

Il fut un temps, quand j'avais 20 ans, où je lisais ce type de roman policier haletant avec des détails sordides TREES précis et un serial killer rampant dans l'ombre. J'ai lu Chattam, Grangé et quelques autres. Puis j'ai eu mes enfants et j'ai fait l'impasse dans un premier temps sur les enlèvements et meurtres d'enfants -ce qui réduisait le choix-, puis sur les policiers trop sanglants qui me rappelaient que j'avais donné la vie dans un monde âpre et peu accueillant avec le Mal qui rôderait inexorablement autour de nous (concept qu'aiment beaucoup ce type de romans) ... Je me suis alors tournée vers les romans plus ethnologiques comme les Tony Hillerman, plus sociologiques comme les scandinaves ou les Lehane, Harvey, Burke, Indridason.

Puis récemment mon collègue a décidé de se lancer dans la lecture des policiers. Il a commencé gentiment avec les Agatha Christie, puis Connely, et la semaine dernière il est revenu enthousiaste en me disant que je devais absolument lire ce "chuchoteur".

Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis le début de l'enquête, le criminologue Goran Gavilla et son équipe ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu'ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Milla Vasquez, experte en affaires d'enlèvement. Dans le huis clos d'un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire...
Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.

(je l'ai mis en violet pour édulcorer un peu l'horreur. Ca marche ?)

Donc disparition d'enfants (5 quand même...) et inspiré de faits réels. Mazette quel challenge !!

J'ai commencé parce que quand même c'est mon collègue, je lui fais confiance et puis il avait aimé les Agatha Christie. Au début j'ai été ferrée même si les détails sanglants et l'atmosphère glauque et poisseuse m'était assez désagréable. La moindre blessure, le moindre cadavre est décrit avec des détails chirurgicaux assez déplaisants pour moi. Puis hier soir un détenu s'est suicidé dans sa cellule, en s'arrachant la peau des poignets et les veines avec les dents.

J'aime beaucoup mon collègue hein, entendons-nous bien, mais là... Non.