Connexion ou déconnexion : le dilemme !

Par Asmaa @frip0uille

Il y a maintenant quelques années, commençait avec l'arrivée d'internet une ère nouvelle. Une ère technologique que nous subissons en toute impuissance. Depuis qu'elle a planté son campement, un seul protocole prévaut : rester en ligne !

Une société constamment connectée !

Aujourd'hui, tout se fait via internet. Échange avec la famille et les amis, sessions shopping, paiement des factures, connaissance de l' actualité, commandes pour manger, jeux en ligne, etc. Une génération à la fois virtuellement connectée et humainement déconnectée !

Je le confesse, je suis un pur produit de la culture " online ". J'ai près de 600 amis sur Facebook, 400 abonnés sur Twitter, 300 et quelques contacts sur Hellocoton et pourtant, il y a des jours où je me sens seule. Alors certes, grâce aux smartphone et aux tablettes, le contact se fait en temps réel, mais qu'advient-il des relations de visu ?

Le temps file à une vitesse monstre et je me rends compte qu'à force de balancer des " on se Skype ? ", " inbox now ", " tchek tes mails ", " consulte ton Whatsapp ", " Viber demain ", " je te tweet ça dans l'heure " etc, je me laisse finalement embarquer dans la voie de la facilité. Triste constat de se dire qu'..

Aujourd'hui, pour raconter ses vacances, il n'est plus question de se fixer rendez-vous dans le café du coin comme au bon vieux temps. En un clic, tu postes toutes tes photos sur les réseaux sociaux de ton choix , tu te géolocalises et tu attends. Tu attends avec avidité les " like " et les commentaires qui dépassent rarement les 20 caractères.

Aujourd'hui, tu n'envoies plus de carte postale à ta grand-mère pour lui rappeler que tu penses à elle depuis le Bangladesh. Tu te contentes de prendre une photo que tu retouches sur Instagram, puis tu Snapchat le chef d'œuvre avec pour seul message un pauvre " coucou ".

Aujourd'hui, pour consoler un(e) ami(e) en bad, il n'est plus question de prendre ton vélo pour débarquer chez la personne qui habite à à peine 15 minutes de chez toi. Tu dégaines machinalement ton smartphone pour envoyer un pauvre SMS ou au mieux, tu appelles (en omettant bien évidemment de préciser que tu es en même temps en plein délire sur Chatroulette).

Aujourd'hui, tu ne vas plus au cinéma pour regarder le dernier Scorsese. Tu te branches devant Youtube ou Dailymotion pour visionner ton film.

Aujourd'hui, tu ne penses pas plus à aller profiter en chair et en os d'une visite au Musée. Tu t'accommodes d'une excursion virtuelle que t'auras torchée en moins de deux !

Aujourd'hui, tu dis " je t'aime " avec des émoticônes et tu te fâches avec des " wizz ".

Aujourd'hui, pour dire à un(e) ami(e) qu'il/elle te manque, tu écris sur son " mur " et, pour te donner bonne conscience, dans je ne sais quel élan d'amour, tu le/la tagues sur une photo de vous deux prise il y a trois siècles, épinglée sur Pinterest.

Orwell, sacré visionnaire !

A l'heure des débats sur la vie privée, le voyeurisme est à son comble ! L'intimité bat des ailes ; nous sommes surveillés, tout le monde le sait. Quand tu as 5 pages de pub pour des sites pas très catholiques qui s'affichent parce que tu as malencontreusement mis un " c " à nouille dans tes requêtes Google.. Tu comprends vite. C'est là que tu commences à réfléchir à deux fois avant d'effectuer une recherche. T'auras beau être en cm2 avec sur les bras un exposé qui porte sur les victimes de guerre en Irak, il y a de fortes chances pour que tu vois débarquer chez toi Chuck Norris, la CIA, la NSA, la NAZA, Interpol, le FBI, le SWAT, les Experts Miami-Manhattan-Los Angeles, les Power-Rangers, les Teletubbies et toute la cavalerie !

1984 c'était il y a peu de temps. C'est avant tout le roman d'anticipation de Georges Orwell avec le polémique " Big Brother is watching you ". Ce livre, qui a favorisé la renommée de son auteur, dénonce dans un premier temps le mensonge et la violence qui domine une société de masse. Il accuse, dans un second temps, l'intrusion médiatique et technologique. Saluons la clairvoyance du p'tit Georges qui avait vu juste ! Hip Hip Hip pour Georgy !

Il y a des jours... Je l'avoue... il y a des jours où la correspondance papier me manque. Il y a des jours où les rencontres hasardeuses dans la rue me manquent. Il y a des jours où aller chez Kodak pour développer les photos de mon appareil photo jetable me manque. Il y a des jours où la griffe du tourne disque me manque. Il y a des jours où j'aimerais décrocher ; où j'aimerais revenir en arrière... Malgré tout, j'aime ma vie 2.0. Je suis constamment connectée. D'ailleurs, je trouve la manière dont la technologie rapproche les gens incroyablement géniale. Alors tant qu'à faire, autant en profiter et l'utiliser à bon escient !

Quand technologie, qualité et élégance riment avec prix mini !

Ce n'est un secret pour personne : l'électronique grand public est frappée de plein fouet par la hausse du dollar face à l'euro. L'explosion des smartphone en France s'accompagne d'une hausse des prix de ces derniers ; mais pas tous !

C'est un fait, de nos jours, le smartphone est aux utilisateurs ce que le diamant Hope est à Caledon Hockley : un bijou que l'on exhibe aux yeux de tous. J'irai même jusqu'à dire que c'est devenu une " it " pièce à shopper d'urgence !

N'en déplaise aux Apple addict, l'idée de mettre 500 ou 700 euros dans un smartphone me sidère ! J'ai récemment eu l'occasion de découvrir la nouvelle petite perle d' Acer ; le Liquid Jade Z.

Sans vouloir jouer les geekettes de seconde main, je l'ai trouvé absolument génial ! Ce smartphone poids-plume n'a rien à envier à ses compères : le design est stylé, l'écran HD est génial, la 4G est compatible et l'appareil photo prend de superbes clichés. La caméra avant permet de réaliser des selfies canons -dixit la fille complètement accro à Instagram- !

Bref, la blogueuse qui sommeille en moi l'a testé et l'approuve à 100% d'autant plus que son prix est plus que séduisant : seulement 199 euros pour un aussi beau bijoux... que demande le peuple ?

Et toi, tu es plutôt connecté ou déconnecté ? Apple addict ou pas ?

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Une illuminée de plus dans la nature ! Étudiante de 24 ans en communication et relations presse. Bonne vivante à temps plein et blogueuse à mes heures pas perdues. D'un naturel passionné, je prêche l'épicurisme auprès de mes semblables. Geekette dans l'âme, j'aime traiter de sujets divers et variés. Vive l'éclectisme !