La suppression des passages à niveau dangereux n’est pas pour demain

Publié le 03 juin 2008 par Aurélia Denoual
Sur les passages à niveau, trains et voitures se croisent, comme leur nom l’indique, sur un même niveau, avec la priorité absolue pour les trains qui n’ont pas à ralentir à leur approche et qui techniquement n’ont pas la possibilité d’éviter un obstacle sur la voie qui normalement ne devrait pas s’y trouver.

Sur les 17 000 passage à niveaux existant en France, un peu moins de 400 sont potentiellement dangereux à cause de leur configuration et/ou de la fréquence des passages tant sur la route que sur la voie ferrée et font l’objet d’un programme de suppression difficile à réaliser à cause de son coût, mais pas seule, car ii y a aussi la perturbation de la circulation provoquée par sa réalisation.


Les passages à niveaux font l’objet, lors du passage des trains, d’une signalisation sonore et visuelle électronique, qui ne peut échapper à aucun automobiliste, sauf à croire pouvoir passer in extremis, pour gagner quelques minutes ; l’enquête dira si cela était le cas du chauffeur du car scolaire en Haute Savoie.