Les cafés à chats font des émules à Nice

Publié le 05 juin 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! - Lecteurs et contributeurs: inscrivez-vous / connectez-vous sur les liens à droite --> Une ambiance agréable et déstressante, c'est ce que bon nombre d'actifs recherchent aujourd'hui dans les salons de thé, les cafés et les bars après le travail. Si le bon vieux poste de télé branché sur un match de foot ou une course hippique peut trouver ses adeptes, d'autres gérants ont choisi de se tourner vers une source d'apaisement originale et plébiscitée, la compagnie de chats, dont Cocteau disait qu'ils deviennent peu à peu l'âme d'une maison. L'idée est venue de Taïwan, où le premier établissement de ce type ouvre en 1998, avant de se répandre rapidement au Japon, dont les citadins des grandes métropoles de Tokyo à Osaka seront particulièrement amateurs. Le concept s'est exporté en Europe depuis environ une décennie, d'abord à Vienne, puis à Paris depuis 2012, et maintenant imité par plusieurs grandes villes françaises. C'est ainsi que sur la Côte d'Azur, deux cafés à chats ont ouvert leurs portes à Nice, le Nice's Cat Café en automne 2014, et La Ronronnerie au début de cette semaine. Si le premier est affilié à des refuges et propose aux visiteurs des animaux disponibles à l'adoption, le second table sur un concept différent, celui d'offrir aux clients la compagnie de chats de races d'exception pendant qu'ils prennent leur café. Dans tous les cas, les règles sont simples: ne pas nourrir les chats, et garder à l'esprit qu'ils vous accueillent chez eux et non l'inverse. Par conséquent, comme Robertson Davis l'a écrit dans une allégorie au sujet du bonheur, n'essayez pas de les poursuivre pour les cajoler, ils vous fuiront; mais si vous ne vous occupez pas d'eux, ils viendront se frotter contre vos jambes et sauteront sur vos genoux! Ce sera alors l'occasion de contempler leur regard mystérieux, irisé de toutes les couleurs, de caresser leur robe lisse ou frisotée, et de profiter de leur irrésistible ronronnement. Gageons que vous en ressortirez transi de satisfaction, votre fin de journée s'annonçant mieux qu'elle n'avait commencé.