Un tel document aurait énoncé des recommandations permettant de faire progresser la mise en œuvre du traité sur les cinq prochaines années. Les États n'ont pas pu trouver d'accord sur les modalités d'organisation d'une conférence chargée de faire de la région du Moyen-Orient une zone exempte d'armes nucléaires et d'autres armes de destruction massive. Louis Maresca, conseiller juridique principal à l'Unité armes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), explique l'importance que revêt ce résultat :
Que signifie l'échec de la conférence pour le désarmement nucléaire ?
Il ne fait aucun doute que le fait que la Conférence des Parties chargée d'examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires n'a pas pu aboutir à un document final est extrêmement décevant et représente une occasion manquée de progresser sur la voie de l'élimination des armes nucléaires.
Pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l'interdiction et l'élimination des armes nucléaires restent un impératif humanitaire et, au vu des conséquences désastreuses qu'elles entraînent, le CICR continue d'exhorter les États à veiller à ce que les armes nucléaires ne soient plus jamais utilisées. Les États doivent également poursuivre de toute urgence les négociations en vue de conclure un accord international juridiquement contraignant pour interdire l'emploi des armes nucléaires et parvenir à leur élimination totale. (Lire la suite)
Il y a tout juste un an, nous avions enregistré cet entretien avec Lou Maresca, un rappel nécessaire sur les enjeux humanitaires en lien avec l'arme nucléaire...