Malheureusement pour les lectrices françaises nulles en anglais, il faudra attendre pour faire frétiller vos culottes avec les pensées les plus obscures de M. Grey car la version française initialement prévue le 18 septembre sortira finalement le 28 juillet pour ne pas mêler le roman à la rentrée littéraire comme l’a expliqué Isabelle Lafont, la présidente de JC Lattès.
Les convoitises autour du roman n’ont donc pas fini d’être attisées. On apprend d’ailleurs aujourd’hui que le manuscrit aurait été volé dans les murs de la maison d’édition américaine qui craint que les voleurs ne revendent ou ne diffusent le roman sur internet.
E.L James n’est certainement pas la première à succomber aux chants des sirènes commerciales qui susurrent à l’oreille de tous les auteurs de sucer (oups) jusqu’à la moelle les ingrédients qui ont faits le succès de leur œuvre. Décliner un roman à la première personne sous un autre point de vue est devenu un moyen classique de prolonger l’engouement autour des best-sellers. Entre l’intérêt financier des maisons d’édition et fan-service, on peut tout de même se poser la question de la pertinence de reprendre le même récit que la trilogie. Quitte à prendre des personnages réchauffés (re – oups), il aurait été plus intéressant à mon sens de raconter une histoire différente (mieux écrite de préférence).
Et vous ? Heureuse de plonger dans les méandres du cerveau de M. Grey ou au contraire agacée par l’exploitation commerciale ?